J'ai reçu Le bonhomme de neige de Jo Nesbø lorsqu'il a été édité dans un très beau coffret par Folio en 2015. Je l'ai lu et j'ai appris après coup que toute une saga mettant en scène ce personnage existait déjà. Sur le moment ça ne m'a pas gêné du tout - la preuve je ne me suis pas dit lors de ma lecture que ce livre faisait partie de tout un univers - et je me souviens avoir bien aimé ma lecture (je l'ai lu il y a plus d'un an maintenant).
Quand j'ai vu que Folio allait éditer la saga complète, je me suis dit que c'était l'occasion de me les procurer afin de découvrir l'histoire. J'ai tendance à beaucoup aimer les polars/thrillers où l'auteur fait vivre un personnage sur toute une série de tomes (il suffit de voir mon amour pour la saga Kenzie/Gennaro de Lehane) et comme je me suis déjà familiarisé avec l'auteur auparavant, je n'ai pas vraiment hésité.
J'ai décidé d'acheter deux tomes par mois et d'en lire au moins un - bon ça risque d'être impossible en mars par contre... -, mais je ne vais pas racheter Le bonhomme de neige, ce serait bête parce que je l'ai déjà et aussi parce que je préfère mon édition dans son beau coffret noir. Je ne sais pas non plus si je le relirai après avoir lu le tome 7, je verrai sur le moment.
Enfin bref, tout ça pour dire que j'ai lu le tome 1 de la saga Harry Hole : L'homme chauve-souris écrit par Jo Nesbø et j'ai beaucoup aimé.
L’ambassadeur de Norvège en Thaïlande est retrouvé mort dans un bordel de Bangkok, un poignard planté dans le dos et une valise au contenu sulfureux en sa possession. De quoi nuire, de quoi faire très mal… Un meurtre aux allures d’affaire d’État, qui ne doit pas être ébruité. Harry Hole, inspecteur de la police d’Oslo, est choisi pour résoudre l’enquête en toute discrétion. Mafia, commerce du sexe, secrets d’État et drame personnel sont autant de pistes suivies par l’inspecteur scandinave. Une seule certitude, il va devoir affronter un meurtrier rusé et méthodique, qui défie la police et se prépare à commettre de nouveaux crimes.
Comme d'habitude je n'ai pas lu le résumé, alors j'ai été étonné de voir que l'intrigue allait se dérouler en Australie et non en Norvège. J'ai trouvé ça plutôt ambitieux quand l'on sait que c'est le premier tome de la saga, l'auteur aurait pu préférer d'abord écrire sur un lieu qui lui est familier.
Je crois bien que c'était la première fois que je lisais un livre où l'intrigue se déroulait en Australie et ça m'a beaucoup plu ! Peut-être que c'est aussi justement parce que je n'avais jamais lu de livre qui met en scène ce pays que j'ai bien accroché aussi, je ne sais pas.
Quoi qu'il en soit, l'auteur s'attarde vraiment sur les problèmes présents en Australie avec notamment le rapport avec les Aborigènes, ce qui permet d'en apprendre un peu plus sur ces premiers habitants de l'Australie, en tout cas, j'ai été contente de pouvoir me documenter un peu sur ce sujet que je ne maîtrise pas du tout.
Ensuite, comme j'ai lu le tome 8 de la saga, j'avais peur de m'ennuyer ou de savoir au préalable des choses qui ne se sont pas encore passées, mais non, pas du tout. Au contraire, j'ai eu le sentiment d'apprendre à connaître Harry Hole, comme si c'était la première fois que j'entendais parler de lui. On apprend tellement de choses sur lui, sur son passé, sur son tempérament et le moins qu'on puisse dire, c'est que l'auteur n'est pas franchement tendre avec son héros !
Son passé de flic soûlard, son amitié avec Andrew (trop triste), sa relation avec Birgitta (tellement triste) et multitude d'autres choses font que forcément, on s'attache au personnage. Vraiment je l'adore il est extrêmement bien écrit et c'est même plus pour cette raison que j'ai lu le livre aussi vite que pour l'intrigue en elle-même.
L'homme chauve-souris de Jo Nesbø, édition Folio (2017).
L'intrigue est quand même pas mal, mais quand même pas folle. Toute la partie tueur en série m'a plu - forcément ! -, mais j'ai trouvé qu'on restait trop longtemps sur le même suspect. Du début jusqu'au quoi, trois quarts du bouquin, Harry reste focus sur le même gars alors forcément ça paraît évident que ce n'est pas lui.
C'est dommage pour le coup ça doit être la seule vraie remarque négative que j'ai à faire sur ce volet, mais quand on y pense ce n'est pas une petite remarque puisqu'au final l'auteur aurait facilement pu réduire son intrigue en arrêtant d'être focalisé sur la même personne encore et encore.
En revanche, j'ai adoré l'idée qu'Andrew a tout fait dans le but de faire comprendre à Harry qui est le coupable, mais à partir de là, j'avais trouvé qui il cherchait. La fin n'a donc pas été une grande surprise pour moi.
Le fait d'avoir localisé l'intrigue en Australie créé aussi un horizon d'attente quant à la suite.
Oui, normalement, nous aurions dû rencontrer les membres du commissariat où Harry travaille, son patron, son partenaire. Mais là non, parce que là tout est éphémère, instable et l'auteur nous le fait très bien comprendre en plaçant sur la sellette des personnages que, dans tous les cas, on ne pense pas revoir par la suite.
Je suis donc pressée de me plonger dans les tome II : Les cafards. Je pense que j'aurais un peu l'impression de découvrir une nouvelle histoire puisqu'il me reste encore à rencontrer les personnages du quotidien de Harry en Norvège. Je suis pressée aussi de retrouver cette ambiance propre aux polars nordiques, cette ambiance glaciale qui s'insinue tout au long de l'intrigue et renforce le sentiment d'intense rudesse qui émane de cette littérature.
Oui, normalement, nous aurions dû rencontrer les membres du commissariat où Harry travaille, son patron, son partenaire. Mais là non, parce que là tout est éphémère, instable et l'auteur nous le fait très bien comprendre en plaçant sur la sellette des personnages que, dans tous les cas, on ne pense pas revoir par la suite.
Je suis donc pressée de me plonger dans les tome II : Les cafards. Je pense que j'aurais un peu l'impression de découvrir une nouvelle histoire puisqu'il me reste encore à rencontrer les personnages du quotidien de Harry en Norvège. Je suis pressée aussi de retrouver cette ambiance propre aux polars nordiques, cette ambiance glaciale qui s'insinue tout au long de l'intrigue et renforce le sentiment d'intense rudesse qui émane de cette littérature.
"Je
suis juste l’une de ces très nombreuses âmes esseulées qui
tentent de vivre sur cette terre. J’essaie de m’en tirer sans
faire trop d’erreurs fatales. Il m’arrive parfois même d’avoir
suffisamment pris le dessus pour essayer d’accomplir quelque chose
de bien. C’est tout."
Jo
Nesbo, L'homme chauve-souris.
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