jeudi 29 octobre 2015

Mes séries du moment - Game of Thrones épisode 8,9, & 10 de la saison 5

Je vous retrouve aujourd'hui pour clore la saison 5 de Game of Thrones. Encore une fois, je tiens à m'excuser pour le peu de publication sur le blog seulement, j'ai repris mes cours de cinéma et il n'est pas facile de trouver du temps libre pour écrire.

Cet article va donc, comme vous l'aurez compris, clore la saison 5 de GoT.


  • Épisode 8 intitulé Hardhome.

Enfin, je dis bien enfin nous retrouvons, Daenerys et Tyrion ensemble, et oui, nous assistons dans cet épisode à la confrontation entre les deux personnages. Daenerys qui ne s'attendait sûrement pas à la venue de Jorah et encore moins à celle de Tyrion Lannister doit prendre une décision. Va-t-elle faire de nain son allié ? Il semblerait bien, oui.
La situation de Jorah est encore plus délicate que celle de Tyrion, et bien oui, c'est la première fois qu'il revoit Daenerys depuis qu'elle l'a banni de ses terres, qu'elle a appris sa traîtrise qui était de l'espionner pour le compte des Lannister. Bien qu'elle soit consciente de la fidélité de Jorah, elle ne peut se résoudre à revenir sur son ordre, elle est une reine, elle doit se faire respecter.
Jorah est une nouvelle fois banni, n'ayant plus rien d'autre à espérer - n'oublions pas qu'il attrapé la maladie des Hommes de Pierres, il décide d'entrer chez les gladiateurs afin de prouver une dernière fois son dévouement à Daenerys.
Pour Arya, l'apprentissage continu mais grande nouvelle, Arya peut désormais sortir ! Hallelujah !
Elle vend des huîtres tout en espionnant un homme.
À Port-Réal, nous retrouvons une Cersei toujours en prison, - quelle joie ! -, elle refuse catégoriquement de confirmer les allégations que le Moineau porte contre elle. Vient alors cette scène absolument magique où Cersei, privée d'eau et de nourriture lèche le sol afin d'y récupérer quelques gouttes, c'est un grand moment !
Sansa, de son côté apprend que ses deux frères, Bran et Rickon sont en vies, Theon ne les a pas tué comme elle le pensait. Pour une fois, Théon apparaît pas soit comme la victime soit comme un abruti, mais comme une personne humaine. Il était temps quand même non ?
Et enfin, celui que l'on voit le plus dans cet épisode, j'ai nommé Jon Snow. Bah oui, rappelez-vous, dans l'épisode précédent, Jon était parti du Mur afin de pactiser avec les Sauvageons dans l'optique de se battre ensemble contre les Marcheurs Blancs (White Walkers). Globalement, Jon arrive à rallier un bon nombre de Sauvageons à ces côtés, mais les Marcheurs Blancs arrivent, on aperçoit enfin celui qui est considéré comme le "Roi du Nord".
Ils passent à l'attaque, Jon et les autres tentent de s'enfuir, il arrive à partir en mer malgré tout, malgré tous les morts causés par les Marcheurs Blancs. Morts, ils ne le seront pas très longtemps puisque le Roi du Nord leur redonnera vie à tous. Ouais, là ça promet !



  • Épisode 9 intitulé The Dance of Dragons 

L'épisode commence dans le Nord, là où nous étions resté. Jon revient sain et sauf au Mur avec les Sauvageons, il s'en veut de ne pas avoir réussi à en sauver plus, comme d'habitude Jon veut être parfait ! On sent qu'il y a une mauvaise ambiance qui règne dans les rangs de la Garde de Nuit, certains auraient préféré que Jon ne revienne jamais.
Du côté de Stannis, les choses se compliquent au fur et à mesure de son avancée. Après avoir été attaqué par les Bolton, Stannis comprend qu'il devra faire plus si il veut gagner la guerre, enfin, il le comprend, c'est beaucoup dire, il se fait surtout bourrer le crâne par Melissandre la folle. Et en effet, il va faire plus, oui, il va sacrifier sa fille, Shireen au Dieu du feu, au Dieu de Melissandre. Personnellement je n'ai jamais aimé Stannis, il a toujours été trop opportuniste et mesquin, prêt à tuer tous ceux qui se dressaient sur son chemin, et là encore, il regarde sa fille mangée par les flammes et il ne dit rien, rien du tout. Il reste stoïque face à une scène d'une telle cruauté, vivement qu'il meurt lui aussi dis donc.
À Dorne, Jaime et Bronn ne sont toujours pas libre de partir. Jaime discute de nouveau avec Myrcella qui ne se laisse pas faire. Dorian Martell, le prince de Dorne accepte de laisser partir Jaime et Bronn.
À Braavos, du côté d'Arya, les jours se ressemblent, elle continue de vendre ses huîtres sur le marché. Cette fois, comme elle le souhaitait, elle tombe sur Meryn Trante, souvenez-vous, il fait partie de la deadpool d'Arya. Ce contretemps la fait rater son objectif premier qui était d'empoisonner un marchand. Elle décide alors de suivre Meryn Trant qui se dirige dans un bordel.
Et enfin, à l'image de la scène de Jon et des Marcheurs Blancs dans l'épisode 8, dans celui-ci, nous assistons à une bataille d'un tout autre genre à Meereen cette fois.
Daenerys, contrainte de ré-ouvrir les arènes est forcée d'assister aux combats, profondément ancrés dans les coutumes des habitants. Jorah qui n'a pas pu se résoudre à partir est resté pour se battre auprès des gladiateurs. Seulement voilà, la ré-ouverture des arènes n'était en réalité qu'un prétexte pour tuer Daenerys. Jorah parvient à se racheter aux yeux de la reine en lui sauvant la vie. Après avoir été encerclé par tous les fils de la Harpie, ça semble peine perdu pour nos héros. C'est sans compter sur Drogon, l'aîné des dragons de Daenerys qui brûlent tout sur son passage et emmène la Khaleesy sur son dos.



  • Épisode 10 intitulé Mother's Mercy.

L'épisode final de la saison 5 s'ouvre s'ouvre au Nord, Stannis prend conscience de la réalité, la moitié de son armée a déserté, il a envoyé sa fille en offrande simplement pour gagner une guerre qu'il risque de perdre. Il faut rajouter à ça le suicide de sa femme - ouais, Selyse qui ne sert absolument à rien.
Et Melissandre n'hésite pas à prendre la fuite après avoir compris qu'il était peu probable que Stannis remporte la guerre. Peut-être a-t-elle bien fait de partir, en effet la bataille se passe très mal, l'armée de Bolton écrase littéralement celle de Stannis qui tient bon jusqu'à l'arrivée de Brienne. Bah ouais, faut aussi bien dire qu'elle a passé son temps à surveiller Sansa pour sa protection et la seule fois où elle en a besoin, Brienne préfère se barrer tuer l'assassin de Renly - qui était son ancien roi. D'un côté, c'est quand même cool, on sait qu'elle va tuer Stannis et pour ma part, il était temps qu'il meure.
Sansa, de son côté tente une nouvelle fois de s'enfuir, cette fois, elle est aidé de Theon - Amen, il a peut-être un cerveau finalement ! -, il va même jusqu'à balancer Myranda du haut d'une guerrite.
Arya parvient finalement à tuer Meryn Trant, un de moins sur la liste. Mais ce qu'elle a fait révèle qu'elle n'a pas oublié qui elle était, pour cette raison, elle doit être punie et devient aveugle.
À Meereen, on décide qu'il faut partir à la recherche de Daenerys qui a disparu sur le dos de son dragon, Drogon à la fin de l'épisode précédent, Jorah et Daario partent à sa recherche pendant que Tyrion accompagné de Missandei et Ver Gris vont tenter de gérer le peuple. Varys apparaît d'un coup, il propose à Tyrion de l'aider à gouverner. Daenerys, de son côté n'attend que ça, repartir mais, Drogon ne l'entend pas de cette façon, elle décide de partir seule quand elle se fait encercler par des kalasar de Dothrakis. Pour le coup, c'est pas très drôle pour elle là.
À Dorne, Myrcella, Jaime et Bronn partent prendre un bateau pour rentrer à Port-Real. Jaime fini par avouer à Myrcella qu'il est son père, elle s'en doutait, mais Jaime n'a pas le temps de s'en réjouir, elle meurt empoisonnée par la femme d'Oberyn qui attendait de se venger pour la mort de celui-ci.
Cersei confesse finalement ses péchés, elle peut désormais rentrer au palais royal, la seule condition à son retour est qu'elle doit traverser toute la ville nue, rasée et à pieds. Il faut dire que cette scène est quand même hyper dérangeante, elle marche au milieu de la foule qui l'insulte, la pousse, c'est une scène marquante, je trouve, la façon dont elle a été tourné et puis sur le moment on ne peut que compatir, enfin personnellement elle me faisait vraiment pitié pour le coup, même si elle méritait vraiment de mourir - oui, je suis catégorique haha. Elle parvient malgré tout à rejoindre le palais royal où elle est immédiatement accueillie, elle est saine et sauve et risque bien de vouloir se venger.
Et enfin, c'est le retour au Nord, Jon dit au revoir à Sam qui part pour étudier à la bibliothèque de la Citadelle, afin d'en apprendre plus sur les Marcheurs Blancs. Jon se retrouve désormais seul contre tous, il voit Melissandre revenir au loin. Olly vient le chercher dans son bureau et lui demande de sortir, il se fait poignarder par ses frères de la Garde de Nuit.
Dernière image de l'épisode : Jon se vidant de son sang.



Mon avis :

Contrairement aux saisons précédentes où je trouvais que ça tournait souvent en rond, qu'il y avait  trop de discussions et pas suffisamment d'action, dans celle-ci, ils ont su faire la différence, renverser la balance du bon côté afin d'arriver à un équilibre entre les discussions et l'action. Je suis impatiente de savoir comment la saison 6 va débuter, que va-t-il s'y passer, car après cette saison, il faut s'attendre à tout, surtout que la série a désormais pris ses libertés par rapport aux livres. Pour le coup, j'ai aimé l'intrigue sur Sansa, le fait qu'elle quitte Port-Réal, retourne au Nord aussi, elle m'est plus antipathique, je ne suis pas toujours en train de me dire qu'elle gâche l'épisode comme avant !
Daenerys m'a un peu laissé sur ma faim, j'ai été un peu déçu par son personnage cette saison, je trouve que l'intrigue sur Meereen commence à s'essouffler et heureusement que Tyrion est arrivé. Mais c'est surtout l'intrigue avec ses dragons qui, pour moi n'avance toujours pas. Il n'y a qu'à la fin de la saison qu'on voit Drogon, pour le reste, on ne voit absolument rien, alors oui, ce sera sûrement dans la prochaine saison, mais il y en a marre d'attendre quand même là !
Du côté de Port-Réal, tout comme pour Sansa, j'ai largement préféré les évènements de cette saison que les précédents - bon, je ne compte pas la mort de Geoffrey qui est quand même inoubliable. Les choses changent vraiment enfin, la fameuse scène où Cersei défile nue dans Port-Réal présage qu'il devrait se passer pas mal de choses dans la saison prochaine. Va-t-elle réussir à se venger ? Nous ne le saurons qu'en avril prochain malheureusement.
Et enfin, enfin, la mort de Jon Snow. L'est-il ? Pour ma part, le doute n'est pas permis, Jon n'est pas mort, ou alors s'il l'est, Melissandre le ramènera ou quelque chose comme ça. La série aurait trop à perdre de faire mourir ce personnage, surtout après ce qu'on apprend au sujet des marcheurs blancs, on a trop à y apprendre à leurs sujets et notamment leur implication dans la Garde de Nuit. Je trépigne d'impatience à l'idée de voir ce que les scénaristes auront choisi pour la suite de la série, vivement son retour !


Merci à tous ceux qui ont suivi mon avis sur cette saison malgré ma - trop - longue absence. 









lundi 24 août 2015

Mes séries du moment - Game of Thrones épisodes 5, 6 & 7 de la saison 5

Tout d'abord, pardonnez cette absence de plus d'un mois sur le blog, je suis partie en vacances durant un mois et j'avoue que je n'avais pas hyper le temps d'écrire ! haha

Une nouvelle fois je vous retrouve pour parler de série Game of Thrones, plus particulièrement de la dernière saison sortie, la cinquième. Aujourd'hui, je vous donne mon avis sur les épisodes cinq, six et sept de la saison, afin de ne pas écrire un trop gros nombre d'articles dessus sachant qu'elle est déjà terminée. 


  • Épisode 5 intitulé Kill the Boy 

L'épisode commence à Meereen, nous retrouvons Daenerys qui semble affligée par la mort de Barristan, elle veut se venger des anciens maîtres de la ville, pour ça, elle utilise ses deux dragons (l'aîné étant partie). Afin de montrer l'exemple, elle offre à ses maîtres à ses dragons. Elle devient un peu extrême notre Targaryenne là ! 
On retrouve Aemon Targaryen qui aimerait pouvoir aider sa descendante, Daenerys. Il conseille à Jon de toujours tout faire dans l'intérêt de la Night Watch.
Jon prend la lourde décision de signer un pacte avec les sauvageons, afin qu'ils combattent ensemble leur menace commune. À la suite de cette décision, une expédition maritime est alors mise en place pour aller chercher d'autres sauvageons au-delà du Mur.
Stannis décide de partir Castleblack afin de rejoindre Winterfell et se battre contre l'armée des Bolton.
À Winterfell, Brienne essaie de faire parvenir un message à Sansa qu'elle compte bien protéger, - après tout ce n'est pas comme si elle cherchait les Stark depuis 1000 ans... -. En parlant de Sansa, elle retrouve le captif de sa famille avec qui elle a grandi : Theon Greyjoy. Toujours persuadée qu'il est le responsable de la mort de ses deux frères, elle ne parvient pas à lui pardonner, - faut dire qu'en plus il est devenu bien malade aussi.
Du côté de Daenerys, les choses ne sont pas hyper joyeuses non plus. Bon, c'est vrai, Ver Gris est bien vivant, c'est déjà ça ! Cependant, Daenerys est forcée de rouvrir les combats d'arènes, tradition  chère à la ville. Elle décide également qu'elle épousera Hizdahr, afin de prouver sa volonté à gouverner cette ville.
Et enfin, je dis bien enfin, nous retrouvons Tyrion et Jorah que nous n'avons pas vu de tout l'épisode. Ils se dirigent en direction de Meereen afin de rejoindre Daenerys. Sur la route, ils sont contraints de passer par Valarya, une ancienne civilisation disparue, ils croisent cependant le chemin des Hommes de Pierre (ouais c'est un peu comme des zombies bien laids). Après être parvenue à s'enfuir sans problème, nous nous apercevons que Jorah a été infecté, il finira donc par lui aussi devenir un Homme de Pierre.


  • Épisode 6 intitulé Unbowed, Unbent, Unbroken

Dans ce début d'épisode, nous retrouvons Arya - qui était d'ailleurs absente dans l'épisode précédent - toujours au moment endroit que la fois précédente. Eh oui, elle ne lave plus le sol mais les corps, quel progrès ! Jaqen H'ghar prend la décision de lui faire découvrir un lieu auquel elle n'avait pas accès auparavant, une pièce qui referme des centaines - milliers ? - de têtes. Ces fameuses têtes qui permettent au fidèle du Dieu Many Faces de se dissimuler parmi la foule. Malgré cette découverte, Jaqen H'ghar est clair, Arya n'est pas prête à devenir un Sans Visages, bah ouais ça aurait été tellement plus drôle, mais non, il faut attendre.
De retour à Dorn, où Jaime Lannister vient d'arriver accompagné de Ser Bronn, nous assistons au rapprochement de Myrcella Baratheon (ne pas oublier qu'elle est en réalité la fille de Jaime) et Trystane Martell. Cependant, Jaime qui veut à tout pris emmener sa fille se fait encercler par les Sand Snakes, un groupe de femmes apparemment hyper entraînées qui ne sont autres que les filles du roi Matell qui a décédé. Ils sont séparés inextrémices par Doran Martell.
De leur côté, Jorah et Tyrion sont miraculeusement parvenus à semer les Hommes de Pierre, bah oui mais Jorah a été touché et ça c'est vraiment pas cool.
Autre coup du mauvais sort, les deux hommes se retrouvent prisonniers d'une bande d'esclavagistes, ils parviennent néanmoins à négocier afin de rejoindre Meereen et de se battre dans une des arènes que Daenerys vient de ré-ouvrir.
À Port-Réal, les choses commencent à sérieusement se gâter pour la famille Tyrell. Cersei parvient à faire ouvrir un procès contre Loras Tyrell, le frère de Margaery qui, ne l'oublions pas a failli épouser Cersei dans la saison précédente. Loras se fait arrêter suivi de la Reine Margaery sous les yeux du roi Tommen qui ne réagit même pas. Les choses commencent à sérieusement se gâter à Port-Réal, il serait temps qu'il se passe enfin un VRAI truc qui change vraiment tout. Bon ok, c'est vrai, je veux que les Lannister, partent, très loin, haha.
Et enfin, nous arrivons à Winterfell. En passant, j'aime vraiment beaucoup ces scènes avec Sansa qui se passent à Winterfell, comme je le disais dans mon article précédent. Sansa se marie avec Ramsay Bolton, d'ailleurs, tout le monde est bien tranquille pendant que Stannis est en marge pour faire la guerre mais bref, passons. À la fin de la noce, Ramsay viole Sansa et force Theon à regarder.
Pour le coup, cette scène était peut-être un peu too much, non mais c'était franchement dégueulasse ! Et surtout, pauvre Sansa, il lui aura fallu cinq saisons avant de finir par se faire violer, elle s'en était quand suffisamment bien sortie pour ne pas avoir à en arriver là !




  • Épisode 7 intitulé The Gift

C'est à Winterfell que débute cet épisode. Nous retrouvons Sansa Stark qui tente de trouver un moyen de s'enfuir, enfermée dans sa chambre.
Theon vient la voir. celle-ci tente de le raisonner mais c'est sans succès, à peine parti, Théo va répéter les plans d'évasion de Sansa à Ramsay. Afin de faire comprendre à sa femme que toute résistance est vaine, Ramsay tente la servante de Sansa, devant tout le monde. - Franchement, ils mettent le paquet sur l'horreur dans le Nord, déjà dans la saison précédente entre Ramsay et Théo. Cette scène est juste affreuse quand même, surtout que nous, nous sommes là à attendre que Brienne se ramène enfin !
Du côté du Mur, nous retrouvons Sam en compagnie de Jon, celui-ci fait comprendre à son ami qu'il est prêt à tout pour faire alliance avec les Sauvageons en prévision de leur grand affrontement à venir contre les Marcheurs Blancs. Résultat, Jon s'en va et Sam se retrouve seul face à une Garde de Nuit plutôt énervée. Pour preuve, deux hommes commencent à s'en prendre Gilly, rapidement, Sam intervient et là, on sait tous qu'il faut qu'il y aille, qu'il montre qu'il n'est pas un bon à rien ! Et... Sam commence à se faire frapper, jusqu'à l'arrivée de la louve de Jon qui les sauvent. Même quand il n'est pas là, Jon sauve toujours la peau de son pote, c'est dingue. S'ensuit le rapprochement tant attendu entre Gilly et Sam.
Nous retrouvons Stannis et Melissandre, en route pour Winterfell. Stannis qui commence sérieusement à douter de Melissandre ne sait plus vraiment quoi faire. Celle-ci lui dit qu'il y a un moyen de gagner la guerre, pour cela, il faudra sacrifier la jeune Shyreen. Stannis qui pour une fois dans sa vie montre qu'il est humain demande à Melissandre de partir. Un grand dilemme s'impose donc.
Retour à Dorne, Jaime qui est enfin parvenu à parler à Myrcella lui dit qu'il faut partir, folle d'amour, Myrcella refuse de partir avant de s'être mariée. Pendant ce temps-là, Bronn qui est toujours en prison manque de mourir à cause d'une Sand Snakes qui l'empoisonne mais, lui donne finalement l'antidote.
À Meereen, Daenerys est forcée d'assister à des combats d'arènes dont elle a accepté le reprise pour le bien-être de la cité qui s'effondre peu à peu. On aperçoit Jorah qui est envoyé au combat. Enfin, oui enfin Daenerys et Tyrion se retrouvent, il était plus que temps !!
Et enfin, à Port-Réal, nous voyons un Tommen plus qu'impuissant face aux accusations contre la reine Margaery et son frère. Cercei, elle, se réjouie de la situation, elle va même jusqu'à rendre visite à sa belle-fille en prison - bah ouais, il faut bien qu'elle jubile un peu ! - Seul problème, le neveu de Cercei a raconté tous les petits secrets de la Reine Mère, des incestes aux enfants illégitimes. Ni une, ni deux, Cercei est menée en prison pour mon plus grand plaisir !
C'est également à ce moment que nous apprenons enfin qui a tué Geoffrey dans la saison précédente,  il s'agit de la grand-mère Tyrell et de Baelish.


Mon avis : 

Encore plus que dans les saisons précédentes, je trouve que cette fois les épisodes sont bien plus  centrés sur une poignée de personnages que sur les cinq minutes par intrigue habituelle, ou les longs passages à Port-Réal qui sont parfois très - trop - ennuyeux. Jusqu'à ce moment tant attendu : Cercei arrêté et jeté en prison, alors ça franchement, il était temps !
On en apprend un peu plus encore sur la Garde de Nuit, sur Winterfell et Meereen, il ne manquait plus qu'Arya soit plus présente et tout était parfait ! 
Au début, les passages sur Meereen ne sont pas hyper palpitant, je trouve que l'intrigue commence à tourner en rond, elle semble incapable et complètement dépassée, c'est pas facile sans ses dragons.
Il commence à y avoir souvent un peu trop de bla-bla, mais bon, il faut parfois. Vivement que Tyrion arrive, et oui, c'est le problème quand on est impatiente ! haha
Et, ENFIN nous assistons à la rencontre entre Tyrion Lannister et Daenerys Targaryen, - oui, il ne faut pas non plus oublier que les Lannister sont à l'origine du déclin des Targaryen -, nous verrons bien s'ils deviennent alliés, ou non.
J'avoue que j'ai eu énormément de mal à rentrer dans les phases qui se passaient au Mur, l'atmosphère et tout, je n'aimais pas trop. Mais finalement, Jon Snow aura eu raison de moi, cette saison est pas mal accès sur le Mur et la cohabitation des membres de la Garde de Nuit. On sent que l'affrontement avec les Nights Walkers (Marcheurs Blancs) est imminent, la tension commence à sérieusement monter dans les rangs de la Garde de Nuit.
Pour le coup, les moments sur Sansa ne me sont plus aussi pénibles que quand elle était à Port-Réal et qu'elle parlait pour ne rien dire. Je trouve ça bien qu'elle retourne sur ses terres natales, aux origines. Bon, bien-sûr elle n'est pas dans une super position, je suis bien d'accord, mais en même temps ce ne serait pas amusant si elle ne craignait rien.

Et enfin, je tiens quand même à signaler que ça ne m'a pas du tout étonné de voir que la grand-mère Tyrell était de la partie quant à l'assassinat de Geoffrey, ça se voyait sur son visage qu'elle cachait un truc et surtout qu'elle aussi, elle n'attendait que ça.












lundi 6 juillet 2015

Mes séries du moment - Game of Thrones épisodes 3&4 de la saison 5

Je vous retrouve aujourd'hui pour parler de la suite de la saison 5 de Game of Thrones. Je comptais publier cet article plus tôt mais je n'ai pas eu le temps de l'écrire avant entre les vacances et les autres articles publiés sur le blog, c'était assez compliqué. 
Rentrons maintenant dans le vif du sujet, pour celles et ceux qui ne l'ont pas vu, vous pouvez retrouver mon avis sur les deux premiers épisodes de la saison 5 se GoT ici





Épisode 3 intitulé High Sparrow 

Arya débute enfin son entraînement, entraînement qui se résume à nettoyer le sol, oui, car pour devenir une Many Faces, Arya doit oublier toutes traces de son identité, elle ne doit être personne !
À Port-Réal, nous assistons au mariage de Tommen - le nouveau roi, fils cadet de Cersei et Jaime -,  et Margaery, qui ne devient reine que pour l'énième fois. 
Dans le nord, le père Bolton explique sa volonté d'allier son fils Ramsay à une autre famille du Nord qui n'est autre que les Stark en la personne de Sansa. À son arrivée à Winterfell accompagné de Littlefinger, Sansa se sent enfin chez elle, dans le Nord auprès des siens. Mais c'est sans compter sur Ramsay qui est plus qu'heureux de l'avoir pour épouse, faut dire, il est désormais reconnu comme un Bolton et non plus comme un bâtard. 
De nouveau à Port-Réal, on trouve, Le Grand Septon (le Chef de l'Eglise à Westeros) arrêté par les "Moineaux" avec à sa tête Lancel Lannister qui n'est autre que le cousin de Cersei. Derrière cette troupe se cache un homme très influent et très pieux à qui Cersei propose de devenir le nouveau Chef de l'Eglise de Westeros, ce qui la mettra en péril par la suite. 
Nous retrouvons enfin Tyrion à Volantis, où déjà la Reine des Dragons fait parler d'elle. Durant une courte absence, Tyrion se fait enlever par Jorah Mormont, - souvenez-vous il est l'ancien conseiller de Danaerys qui l'a banni de son territoire après avoir appris sa traitrise. 



Épisode 4 intitulé Sons of the Harpy

L'épisode s'ouvre sur la ville de Dorn, Jaime et Bronn viennent d'arriver sur place pour emmener Myrcella à Port-Réal. Ellara, la maîtresse du défunt Oberyn prévoit de se venger en utilisant la jeune fille. 
À Port-Réal, Cersei n'a qu'une envie, comploter contre Margaery. Pour cela, elle concrétise son plan qui est de faire arrêter le frère de Margaery, Loras par les Moineaux, invoquant comme motif l'homosexualité de l'homme. La jeune reine, excédée se tourne vers le roi, qui, comme on le remarque rapidement n'a pas grand pouvoir. 
S'ensuit des scènes aux abords du Mur, on aperçoit la princesse Shireen, la fille de Stannis Baratheon, ce dernier veut tout faire pour sauver sa fille, malade à cause d'une poupée maudite. Pour une fois, Stannis semble vraiment attaché à sa fille, il est prêt à tout pour que celle-ci ne meure pas, après tout, elle est la princesse Shireen de la maison Baratheon et surtout la fille de Stannis. 
De son côté, Tyrion reconnait son ravisseur en la personne de Jorah, il comprend alors que celui-ci a l'intention de le mener à la Khaleesi et non à Cersei qui a ordonné la mort de son jeune frère. Du côté de Daenerys, les choses ne sont pas bien rose non plus, les Fils de la Harpie (qui refusent la fin de l'esclavagisme) continuent leur vendetta dans les rues jusqu'à prendre en embuscade une troupe d'Immaculés. Entre dans la bataille Ser Barristan Selmy, LA légende de Westeros qui après avoir abattu un bon nombre d'Immaculés reçoit de nombreux coups de couteaux. Au moment où on pense qu'il en est fini de lui, Ver Gris s'interpose juste avant pour ensuite s'étaler au sol au côté de Ser Barristan. Qu'en est-il d'eux ? sont-ils morts ? 



Mon avis : 

Bon, déjà, comme souvent dans Games of Thrones, je m'ennuie particulièrement durant les scènes à Port-Réal, je trouve qu'il y a encore plus de petites discussions futiles qu'autre chose - surtout depuis que Tyrion a quitté le navire. Je pense que c'est également parce qu'il faut bien dire la vérité, Cersei/Sansa/Margaery font parties de ces personnages qui ne font que parler. J'avoue que dans ces deux épisodes, j'ai retrouvé le bon vieux Port-Réal des saison précédentes. Du bla-bla et pas d'action. Après, c'est vrai qu'il s'agit seulement du troisième et du quatrième épisode de la saison, il faut bien imposer certaines bases. Surtout que nous allons avoir droit à de nouveaux personnages pour cette saison, notamment le nouveau Grand Septon. En revanche, cette histoire de "Moineaux" n'est pas trop mal, surtout qu'elle a l'air relativement sérieuse puisque dès le quatrième épisode Loras, le frère de Margaery, initialement promis à Cersei est arrêté pour homosexualité. Avec ces nouveaux personnages, on ne peut qu'imaginer qu'il y aura de l'action ! 
Pour ce qui est de Arya, je n'attends qu'une seule chose, qu'on la voit plus, qu'elle soit plus présente et que son intrigue avec le dieu Sans Visages, depuis le début de la série, elle fait partie de mes personnages préférées et j'aimerais qu'elle commence à vraiment devenir badasse ! 
Alors pour une fois, vraiment pour une fois, j'apprécie les scènes avec Sansa, elles ne sont pas complètement inutiles ou inintéressantes, non parce qu'il faut dire, elle est douée pour ça. Non j'avoue que cette nouvelle histoire m'intrigue. Tout d'abord parce qu'il était grand temps de quitter Port-Réal, excepté la mort, il ne lui restait pas grand chose. Le fait qu'elle revienne dans le nord, là où sont ses racines est une très bonne idée, surtout pour se retrouver auprès des Bolton, qui, comme on a pu le voir la saison précédente, sont de vrais fous. 
J'ai trop, trop, trop aimé la scène entre Stannis Baratheon et sa fille, la princesse Shireen. J'aime vraiment beaucoup la princesse, elle est un personnage attachant, — surtout en compagnie du bras droit de Stannis mais ça c'est une autre histoire. Pour le coup, moi qui n'aime pas Stannis comme personnage, bon à cause de Mélisandre mais quand même, il faut dire que c'est un bon lâche, j'ai été vraiment surprise face à son discours, mais bon, après, je me dis que ce pourrait très bien être des mensonges, les scénaristes de GoT sont doués pour semer le doute. 

Et enfin le, LE gros point positif, c'est l'arrivée de Tyrion à Maureen, enfin Daenerys ne sera plus seule ! Non parce que c'est bien de vouloir conquérir Westeros, mais c'est pas comme si elle y avait déjà vécu ou qu'elle savait comment les gens sont là-bas. Surtout, le fait que ce soit Tyrion qui la retrouve quoi ! Je sens que ces scènes vont tout simplement être géniales. S'ajoute à cela le fait que Daenerys commence à ne plus du tout s'en sortir face aux Fils de la Harpie, elle aura donc bien besoin de Tyrion étant donné qu'il s'y connaît un minimum puisqu'il a été Hand of the King auparavant, sa famille règne sur Westeros et en plus, Tyrion connaît le royaume à l'inverse de Daenerys qui n'y a jamais m'y les pieds, on peut donc imaginer qu'il lui sera d'une aide importante. 


N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé, des avis sont les bienvenus ! 




mercredi 1 juillet 2015

Le Coin des Libraires - #19 Toxique & Bonjour tristesse de Françoise Sagan


Toxique de Françoise Sagan.

Mais il me semble que, désormais, les seuls rapports heureux avec moi-même, en dehors des autres êtres et des quelques moments d'exaltation ou de bien-être physique que la nature procure, ne pourront être que littéraires. 
Françoise Sagan, Toxique.

C'est à 22 ans que Françoise Sagan écrit Toxique, journal personnel qui relate ses émotions lors de son séjour en centre de désintoxication après être devenu accro au Palfium 875, un médicament qu'elle a commencé à prendre à la suite d'un violent accident de voiture. 
Alors que nous sommes en 1957, Françoise Sagan lève un tabou, celui de la toxicomanie, seulement, il ne sera publié qu'en 1964. C'est un récit très court - l'auteure n'est restée qu'une semaine -, qu'elle nous livre, récit lent et poétique qui nous permet de comprendre sa désintoxication, un moment fort de sa vie. 




J'ai dû terminer l'oeuvre en une trentaine de minutes tellement il est court, j'ai été un peu déçue de sa longueur, j'aurais aimé avoir un peu plus. En revanche je possède l'oeuvre dans l'édition livre de poche qui est illustrée par Bernard Buffet, j'adore cette édition elle illustre vraiment bien le texte, j'ai trouvé ça cool de lier le journal à des dessins, surtout qu'on pourrait nous-mêmes penser que Françoise Sagan aurait pu dessiner ça au moment où elle écrivait ses mots. 
J'ai vraiment aimé en savoir plus sur Françoise Sagan, sur son esprit torturé, peureux. J'ai aimé ces moments où elle parlait de ses lectures, où elle décrivait ce qui l'entourait. C'est un récit sincère, sans fioritures, un récit personnel qui nous est livré avec parcimonie. 

Les rues, les places sont autant de regrets. 
Ce capot noir qui s'élançait, ce bruit confiant, amical, Jaguar un peu longues, Aston un peu lourdes, je m'ennuie de vous à périr, après avoir failli périr par vous.
Françoise Sagan, Toxique.

Je le conseillerai vraiment aux personnes qui apprécient Françoise Sagan si elles ne l'ont pas déjà lu, il vaut le coup d'oeil.






Bonjour tristesse de Françoise Sagan.

Tard dans la nuit, nous parlâmes de l’amour, de ses complications. Aux yeux de mon père, elles étaient imaginaires. Il refusait systématiquement les notions de fidélité, de gravité, d’engagement. Il m’expliquait qu’elles étaient arbitraires, stériles. D’un autre que lui, cela m’eût choquée. Mais je savais que dans son cas, cela n’excluait ni la tendresse ni la dévotion, sentiments qui lui venaient d’autant plus facilement qu’il les voulait, les savait provisoires. Cette conception me séduisait : des amours rapides, violentes et passagères. Je n’étais pas à l’âge où la fidélité séduit. Je connaissais peu de chose à l’amour : des rendez-vous, des baisers et des lassitudes.
Françoise Sagan, Bonjour tristesse.

J'ai lu Bonjour tristesse peu de temps après Toxique. J'aurais peut-être dû commencer par celui-ci sachant qu'il s'agit du premier roman de Françoise Sagan, écrit alors qu'elle n'avait que 18 ans.
Nous suivons la jeune Cécile qui n'a alors que 17 ans. On découvre un récit plein de sentiment, de sensibilité. L'auteure possédait déjà une vision très mature de la vie pour son âge. C'est souvent ce qui est revenue dans les critiques, la maturité de Françoise Sagan, son objectivité. 
Cécile à conscience du mal qu'elle va opérer quand elle fera tout pour empêcher le mariage de son père et de Anne, la meilleure amie de sa défunte mère. Cécile oeuvre afin de les séparer, refusant les visions de sa future belle mère. 
J'ai beaucoup aimé ces instants de profondes réflexions, ces descriptions si réalistes de ce qui entoure la jeune Cécile en vacances au bord de la Méditerranée. 

Bien qu'à notre époque son récit semble être classique, au moment de la parution, Françoise Sagan représentait l'émancipation sexuelle. Son protagoniste, Cécile est libre, bien qu'elle vienne d'une bonne famille elle et son père sont libres de leurs actions, ils font ce qu'ils veulent. On le voit avec Cécile quand elle commence à fréquenter Cyril, celui dont elle pensera être amoureuse mais qui n'était en réalité qu'un amour éphémère. Il n'est pas question de mariage, d'engagement, non Cécile est trop jeune pour cela, elle veut seulement vivre, à sa façon. 
Cécile ne veut pas être enchaînée, vivre comme les petits bourgeois, vivre comme Anne. Bien qu'elle ait conscience que c'est ce qu'il faut faire, qu'elle a raison, encore et toujours, elle ne peut se résoudre à accepter de vivre avec les ordres et les réprimandes de la fiancée de son père.

Quand j’avais atteint un être, c’était par mégarde. Tout ce merveilleux mécanisme des réflexes humains, toute cette puissance du langage, je les avais brusquement entrevus. Quel dommage que ce fût par les voix du mensonge. Un jour, j’aimerais quelqu’un passionnément et je chercherais un chemin vers lui, ainsi, avec précaution, avec douceur, la main tremblante
Françoise Sagan, Bonjour tristesse.

Pour empêcher ce que Cécile estime être la pire chose qui pourrait arriver pour son père et elle, celle-ci n'hésitera pas à aller jusqu'à tenter le diable. Cécile va pousser son père dans les bras de son ancienne petite amie, Elsa, une jeune étudiante que son père a initialement invitée en vacances avec eux.
Cécile est le personnage indécis par excellence, elle ne sait jamais très bien. Ou plutôt, quand elle sait, elle ne reste jamais sur ses positions bien longtemps ? Aime-t-elle Cyril ? Cela dépend des jours.
C'est la même chose avec Anne, parfois Cécile aura besoin d'elle, et d'autres fois Cécile veut seulement la faire partir.

Je dirais que j'ai beaucoup aimé cette lecture, qu'elle fut elle aussi peut-être un peu trop courte mais que dans l'ensemble j'ai été conquise par l'auteure qu'est Françoise Sagan même si j'aimerais lire d'autres oeuvres de sa plume avant de me faire un véritable avis.


Pour les acheter c'est ici (libraire Chapitre) : Toxique
                                                                       Bonjour tristesse









lundi 29 juin 2015

Mes séries du moment - Game of Thrones les deux premiers épisodes de saison 5

Série évènement comme tout le monde le sait. Je ne vais ici que parler de la saison 5 que je vais d'ailleurs découper en plusieurs articles pour un souci de clarté.

Je tiens à préciser que j'ai mis pas mal de temps à rédiger cet article et que c'est en partie pour cette raison que je le publie plus de deux semaines après le Season final !

Si vous n'avez pas encore vu la saison 5 de Game of Thrones, alors passez votre chemin, vous n'apprécierez pas de vous faire spoil.




  • Épisode 1 intitulé The Wars to come 
Après que Tywin soit mort l'an passé, - oui souvenez-vous son fils Tyrion l'a tué sur les toilettes, c'était d'ailleurs un beau moment de cinéma, un peu comme la mort de Geoffrey en fait - on assiste à ses funérailles à Port-Réal. Les Lannister doivent continuer à régner sans son aide, seulement leur position devient de plus en plus délicate. D'autant que Cersei ne cesse d'accuser Jaime de la mort de leur père, eh ben oui, indirectement il en est la cause puisqu'il est celui qui a libéré Tyrion.
Tyrion est évacué grâce à l'aide de Varys. Bien qu'il se soit vengé en tuant son père, il est toujours au plus mal n'ayant que pour seul réconfort, l'alcool.
Sansa Stark, la femme de Tyrion est elle aussi en fuite avec Littlefinger qui "la protège".

De son côté, Daenerys n'est pas mieux lotie, on la retrouve avec ses dragons, - il est temps qu'ils entrent en scène ceux-là quand même, c'est pas qu'on les attend mais presque. Drogon, l'ainé s'est enfui lors de la saison précédente tandis qu'elle a enfermé les deux autres, Rhaegal et Viserys qui semblent lui en vouloir d'être enchaînés.
Puis nous retrouvons Stannis Baratheon ainsi que Jon au Mur, Stannis veut que ce dernier convainque Manca Ryder, le chef des sauvageons au service des Baratheon. Ryder refuse et en paie le prix de sa propre vie.
Dans ce premier épisode qui représente une mise en bouche de la saison, on voit tous les personnages mais bien évidemment certains ne sont à l'écran que quelques minutes, le temps de les apercevoir, de se rafraichir la mémoire. 

  • Épisode 2 intitulé The House of Black and White
Dans cet épisode, nous retrouvons la jeune Arya Stark à Braavos, elle parvient enfin au temple qui est le repère du Many Faced God (Dieu Sans Visages si vous préférez !) 
Brienne de Torth est toujours à la recherche des filles Stark, Arya ou Sansa - rappelez-vous, elle a promis à leur mère, Cat de les protéger -, elle tombe sur Sansa accompagnée de Little Finger.
Cette dernière refuse l'aide de Brienne qui il ne faut pas l'oublier n'a pas réussi à protéger Catlyn. 
Cersei de son côté s'inquiète de plus en plus pour sa fille Myrcella, que nous n'avons jamais vue car elle vit recluse à Dorne. Seulement voilà, après la mort d'Oberyn Martell, il n'est plus question de protéger la princesse qui est désormais en danger. C'est sans compter sur notre beau Jaime qui part pour Dorne afin de sauver sa nièce - et fille ne l'oublions pas
Nous découvrons Dorne pour la première fois depuis le début de la série si mes souvenirs sont bons.

Vient le tour de notre belle Daenerys qui ne s'en sort pas formidablement bien à Maureen, en effet afin de montrer l'exemple une exécution publique a lieu, ce qui déclenche une bataille entre maîtres et esclaves qui rappelons le, sont désormais des affranchis. La Khaleesi qui perd le contrôle de la situation aperçoit Drogon, son dragon le plus fort qui s'était enfuie lors de la saison précédente.

Stannis Baratheon est au Mur, où va d'ailleurs avoir lieu l'élection du nouveau Lord Commandant. Stannis désire que Jon l'accompagne dans sa bataille contre le Nord et donc quitter la Garde de Nuit, en contrepartie de quoi, il possèdera enfin le nom de Stark et non plus le patronyme Snow qui signifie bâtard. Mais Jon refuse, il a prêté serment auprès de sa nouvelle famille qui n'est autre que la Garde de Nuit. Quelques minutes après, Jon est proclamé Lord Commandant de la Garde de Nuit par Aemon Targaryen.



  • Mon avis : 

Ces deux épisodes sont loin d'être les meilleurs de la saison, tout d'abord parce qu'ils sont les premiers, eh oui, il faut bien rafraichir la mémoire des spectateurs. On assiste surtout à une ronde autour des protagonistes, on les voit un peu chacun sans trop développé dessus. Excepté pour Daenerys et Jon qui restent les deux principaux d'après moi, ceux qui sont la tête d'affiche si vous préférez. J'ai vraiment aimé retrouver les dragons dès le début, je trouve qu'il est temps de les mettre vraiment en scène plutôt que d'en faire des caisses du genre "Quoi ? il reste une Targaryenne avec ses dragons, ils ne sont pas tous morts ?!", maintenant il faudrait plutôt passer à "Ouais je m'appelle Daenerys, tous mes ancêtres sont morts, je suis la dernière et j'ai trois dragons qui font trop mal, attention !" Donc oui, je n'espère qu'une chose, qu'elle apprenne enfin à les contrôler, à s'imposer comme la Mama comme on dit haha.
Pour ce qui en est de Jon qui est mon préféré (comme beaucoup je sais bien !), c'est vrai que j'aurais aimé qu'il porte enfin le nom de Stark, qu'il ait enfin accès à son héritage et ainsi ne soit plus que le simple bâtard de Winterfell.
Arya est celle qui m'intrigue le plus, que cherche-t-elle réellement auprès du dieu Sans Visage ? La vengeance ou au contraire la paix en oubliant son identité ?

La suite au prochain épisode, enfin non, article ! haha 





samedi 27 juin 2015

Le Coin des Libraires - #18 Le Silence de Jean-Guy Soumy

Une nouvelle lecture commencée, dévorée, terminée. Le Silence de Jean-Guy Soumy, que dire ? Je ne connaissais pas du tout l'auteur, j'ai acheté le roman un peu au hasard, fouinant d'un rayon à un autre,  une nouvelle fois je n'ai pas été déçue. Je dirais que Le Silence fait partie de ces cours romans qui te garde en alerte, que tu veux continuer, poursuivre et ainsi, avoir le fin mot de l'histoire, le pourquoi du comment qui couvre toute cette quête d'identité. 


Le monde de Jessica s'effondre le jour où son mari, mathématicien de renommé internationale, se tire une balle dans la tête. Comment Alexandre a-t-il pu la trahir ainsi, abandonner leurs deux fils, détruire leurs vies ? L'acte est d'autant plus incompréhensible qu'il ne correspond pas à l'homme qu'elle a connu. Mais qui était-il vraiment ? Peu à peu, l'histoire se fissure... Alexandre a menti, falsifié son identité, inventé un passé. Comment cela a-t-il été possible ? Et surtout, pourquoi ? 


Jessica Leroy se retrouve désormais seule, son mari Alexandre s'est suicidé dans un motel sans aucune raison apparente. Jessica ne comprend pas, pourquoi a-t-il fait cela ? Pour l'instant, elle n'est qu'au début de ses peines. Au fil des pages, nous découvrons avec Jessica que son mari n'était pas ce qu'il semblait être, cet homme brillant, ce catholique Caennais qui a immigré en Amérique, patrie qui lui a tout donné. Jessica tente le tout pour le tout, avec elle, nous allons procéder à une cherche aux trésors, qui était-il vraiment ? 

Je n'imaginais pas qu'un disparu puisse occuper tant de place. Ton image devant mes yeux. Ta voix. Ton corps. Cet envahissement qui renvoi aux débuts de l'amour. Je te cherche.
Je cherche.
J'ai abandonné l'idée de déceler un signe que tu m'aurais laissé. Subtil, ambigu, comme tu savais l'être. Pendant des jours et des nuits, je me suis interrogée. En vain. Aussi, ai-je décidé de remonter à la source, au temps de notre rencontre. Comme si ma dernière chance de retrouver un signe m'attendait là-bas.
Jean-Guy Soumy, Le Silence.


Au fur et à mesure de notre lecture, on en apprend plus, il n'était absolument pas Caennais, ses parents n'étaient pas ses parents. Nous découvrons la vérité par le biais de quelques poèmes, quelques bribes de sentiments que ressentait probablement Alexandre. Tout comme Jessica nous sommes bercés dans le silence, un silence profond, dur et froid, un silence éternel. Le silence est le lot de Jessica, cette nouvelle présence, celle qui remplace son ami, qui s'immisce entre elle et les autres, ses fils Phil et Lewis - fils cadet atteint d'autisme - John, cet ami qui aimerait plus et Samuel, ce frère jumeaux avec qui elle partagera un thé, le soir, au coin d'un feu. 

Ce silence est là, dans toute l'oeuvre, tapis dans une obscurité pesante, noircie par le mensonge. 

Ce qui m'a plu fût de retrouver la Seconde Guerre mondiale comme thème récurrent dans l'oeuvre, après ma lecture j'ai aimée en apprendre encore un peu plus même si, il faut bien le dire, les passages sur la jeunesse d'Alexandre sont très peu détaillés d'un point de vue historique. Vient s'ajouter l'idée magnifique des poèmes d'Armand Robin (extraits de Ma vie sans moi) qui seront des indices pour Jessica, de petits fragments de ce qu'était Alexandre aussi. Alexandre étant un mathématicien de génie, il est évidemment que les mathématiques ont un rôle crucial dans le déchiffrement de l'énigme du roman. Surtout que Jean-Guy Soumy n'est pas seulement écrivain mais également professeur de maths. 


Le Silence de Jean-Guy Soumy.

Le gros point fort dans ce roman, intrigue mis à part est le personnage. Contre toute attente, Jessica n'est pas celle qui m'a le plus plu bien qu'elle soit le personnage principal. Son personnage me paraît trop loin, trop incomplet aussi. Oui, la question est de savoir qui était Alexandre mais j'ai été un peu déçue de voir qu'au bout du compte, on apprend tout sur lui mais rien de plus sur elle. Nous avons quelques bribes, ici et là qui viennent lui ajouter une certaine contenance qui ne m'a malheureusement pas suffit. Eh oui, ceux que j'ai préféré sont les outsiders, Lewis et Samuel. 
Dès le début, Lewis est celui qui m'a paru être le plus intéressant, le plus atypique. Pas parce qu'il est autiste, non, parce qu'il est dépeint avec une telle candeur, une telle précision cachée que je ne pouvais pas ne pas l'aimer. D'après moi, il est celui qui en sait le plus, je trouve que cela se sent dès le début, quand lui pousse l'idée de vouloir apprendre le yiddish. Il se révèle réellement lors du voyage en France, j'ai vraiment aimé ces passages où, au coin d'une pièce, on le croisait, toujours silencieux, toujours extérieur aux choses mais en réalité si sensible, si intelligent.
Samuel est un peu comme cela aussi, silencieux, calme, paisible, différent. Il est l'homme dans l'ombre, celui qui vit tranquillement dans sa ferme, qui a malgré lui tué Alexandre. Tout comme Lewis, je l'ai trouvé sensible malgré les apparences.

En revanche, Phil est le seul à m'être apparu comme quelqu'un de détestable, quelqu'un d'égoïste. Je ne sais pas si c'était la volonté de l'auteur ou non mais dans tous les cas j'ai apprécié ne pas entendre parler de lui. Bien que lui aussi soit un élément essentiel à l'intrigue puisqu'il est celui qui peut déchiffrer les énigmes, les équations mathématiques de son père, je n'ai pas aimé ses brèves apparitions dans le roman. On ne peut pas aimer tout le monde, j'imagine.

Je ne sais pas si tu me comprends. J’hésite devant les souvenirs que tu m’abandonnes. Je suis indécise, comme une femme qui doute de la sincérité de son séducteur. Il se pourrait que ce que nous avons accompli tous deux me fuie et s’échapper vers des territoires pleins de rancoeur. Il est possible aussi, et cela dépend de toi que tu réussisses encore à me toucher.
J’aimerais reconstruire l’histoire de nos vies. Respirer de nouveau librement.
Alexandre, toi. Quand as-tu cessé de respirer ?
Jean-Guy Soumy, Le Silence.

Le Silence est un roman qui s'écoute plus que ne se lit, un roman qui te murmure la réalité. Une bonne lecture malgré certains petits défauts, un moment de détente face à un style éblouissant qu'est celui de l'auteur.
Ce livre est pour moi ce que Pascal Guignard a dit dans Vie secrète : "Le silence n'est que l'ombre que le langage porte."

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lundi 22 juin 2015

L'Avenue du Cinéma - #18 Imitation Game de Morten Tyldum

Imitation Game est le premier film de Morten Tyldum qui met en scène un mathématicien/ cryptographe de génie sous la Seconde Guerre mondiale, qui n'est autre qu'Alain Turing (interprété par Benedict Cumberbatch). Ce nom vous dit sans doute quelque chose, puisqu'il est notamment l'auteur d'un article fondateur sur la science informatique, autrement dit, les ordinateurs. 

Déjà jeune, ses professeurs disaient de Turing qu'il était un génie, ce qui lui a valu d'être mal considéré par ses camarades. Alan Turing a permis de grandes avancées dans le monde mathématique, il est d'ailleurs comparé à Einstein et Newton dans le film. 
Cette comparaison à Einstein est justifiée puisqu'à l'âge de 16 ans, Turing étudie la loi du mouvement et de la relativité et les comprend sans l'aide de personne. 

Le film s'ouvre à Manchester en 1951, Alan Turing vient de se faire cambrioler, la police va commencer à enquêter sur l'affaire et surtout sur cet homme qu'ils ne connaissent pas. Directement le commissaire devient suspicieux face à un Turing qui ne se soucie guère d'avoir été cambriolé la nuit dernière.
Et puis, nous sommes propulsé des années auparavant, en 1939 plus précisément, la guerre vient d'éclater, on retrouve un Alan Turing plus jeune, qui souhaite travailler sur l'étape décisive que représente le décryptage de la machine Enigma utilisée par les nazis pour communiquer. On suit alors le jeune Turing travaillant secrètement pour le gouvernement anglais, on en apprend plus sur sa personnalité, sa vie aussi. On voit qu'il aime beaucoup courir, que ça semble lui "remettre les idées en place" tout comme dans la vraie vie.
J'ai vraiment aimé en apprendre un peu plus sur Alan Turing, qui il était, ce qu'il a fait. J'avoue que je ne connaissais même pas le personnage (honte à moi, je le sais bien), du coup ça n'a été que des découvertes sur découvertes bien que j'avais déjà reçu quelques informations de la part de mon meilleur ami au préalable.


L'enquête sur Turing est intéressante, au début, la police va se demander ce qu'il faisait pendant la Seconde Guerre mondiale pour finalement découvrir que le pressentiment du commissaire est totalement injustifié et que la seule "infraction" de Turing est son homosexualité. J'ai particulièrement aimé voir que tout le récit du passé de Turing qui est offert sous nos yeux n'est que la narration d'Alan Turing lui-même ainsi que le policier.
Il fut par la suite accusé d'indécence manifeste et de perversion sexuelle, sa réputation de professeur a été ruinée, à cette époque, on ne se remet pas d'un drame comme celui-là.
Le film est également agrémenté de flash-backs sur l'enfance d'Alan Turing, lors de ses études, on le trouve en compagnie de celui qui fut son seul vrai ami, Christopher. Ces flash-backs ne sont pas sans raisons puisque tout ce que fait Turing est destiné à son ami, malheureusement décédé. D'ailleurs tout commence avec ce dernier car, Christopher lui offre un livre sur la cryptographie.

J'ai trouvé émouvante les scènes où Turing était en compagnie de Joan Clarke ( interprétée par Keira Knightley), l'amitié qu'il lui portait sans jamais aller plus loin. J'ai aimé leurs scènes parce qu'ils sont similaires indirectement. Alan est un homosexuel, crime punie par la loi à cette époque - eh dire que c'était il n'y a pas si longtemps... - et Joan Clarke est simplement une femme, qui, encore à l'époque était très mal considérée comme le film le montre bien au moment où elle entre dans la salle pour passer le test et ainsi faire partie de l'équipe de décryptage. J'ai apprécié le personnage de Joan qui reste le personnage le plus proche d'Alan, elle est prête à se marier avec lui bien qu'elle sache qu'il est homosexuel et même si ça aurait permis à Turing d'éviter les ennuis, je suis heureuse qu'il ne se soit pas marié, que le film ait été fidèle à la réalité - bah sinon, ce n'est pas un biopic non mais oh ! -

La fin du film est déchirante, on y trouve Turing chez lui, Joan vient lui rendre visite. Alan Turing est alors persécuté pour homosexualité, il est forcé d'accepter la castration chimique (c'est-à-dire la prise d'oestrogènes) pour ne pas aller en prison. Seulement, la dépression est là. J'ai vraiment été choquée face à son allure végétatif, à bout de force, mais toujours avec son Christopher qui l'accompagne jusqu'au bout. 
Jusqu'à ce qu'il se suicide en s'empoisonnant avec du cyanure en 1954.



En plus d'avoir été époustouflé par une histoire vraie à couper le souffle, le casting est tout simplement bon. Benedict Cumberbatch (Star Trek Into Darkness, Le Hobbit ou encore la série Sherlock) m'a scotché, je l'ai trouvé épatant dans son rôle à croire qu'il était fait pour lui. Ce qui touche avec ce personnage, c'est indubitablement sa solitude, l'incompréhension autour de lui. On le remarque surtout au début du film, quand il est engagé pour décrypter la machine avec une équipe déjà composée, mais aussi dans les dernières minutes du film, quand Joan vient le voir chez lui, qu'elle le trouve en robe de chambre totalement désillusionné et toujours seul. J'ai adoré être face à un homme considéré comme un des plus intelligents du monde mais qui n'est pourtant pas capable d'avoir une quelconque relation. Turing est totalement désarçonné face aux êtres humains, j'ai même cru à un moment qu'il était atteint de dyslexie.

Bien qu'il dure quasiment deux heures - comme un peu tous les films presque maintenant -, on ne s'ennuie pas une seule seconde face à l'écran, le film est réalisé de telle sorte qu'on imagine avoir face à nous le sort de l'humanité tout entière, tout se joue dans une petite salle rempli d'une énorme machine créée pour contrer Enigma et ainsi remporter la guerre.
Ce film montre divers aspects des années 40-50, comme bien évidemment l'homosexualité qui était interdite par la loi ou encore le côté misogyne des hommes qui encore en 1940 ne pouvait accepter qu'une femme soit autant si ce n'est plus intelligente qu'un homme. Avec ce film nous prenons un vrai cours d'histoire sur la Seconde Guerre mondiale, cette fois-ci du côté des Anglais, de nos amis de l'autre côté de la Manche qui, on peut désormais le dire, ont sauvé la vie de milliers - millions ? - d'êtres humains.

  • Le secret autour du décryptage fut tenu secret jusque dans les années 70, Turing est décédé presque 20 ans auparavant. 
  • Ce n'est qu'en 2012, que la reine Elizabeth II reconnaît l'importance majeure qu'a été Turing d'un peu de vue humain comme informatique. 

Je tiens à préciser que j'ai eu énormément de mal à rédiger cet article, comme quoi, il est toujours dur de s'exprimer même quand il s'agit d'une oeuvre que l'on a aimé. Je dirais même qu'il est plus difficile de parler de quelque chose que l'on a aimé que le contraire. 




jeudi 18 juin 2015

Le Coin des Libraires #17 Au nom de tous les miens de Martin Gray

Ici, je ne fais pas dans l'original, Au nom de tous les miens est un livre mondialement connu qui est passé dans beaucoup de mains avant d'arriver dans les miennes, je ne le sais que trop bien. 
Pourtant, ce roman m'a complètement bouleversée, je savais que je le serai, bien évidemment, mais il a dépassé toutes mes espérances. 

Tout d'abord, Au nom de tous les miens raconte l'histoire d'un homme Martin Gray, ce polonais juif qui a tout fait pour simplement "vivre" durant la guerre. Le roman commence dans le présent, nous lisons les pensées de Martin, homme vieillissant rescapé de la Seconde Guerre mondial qui vit désormais à Paris. Le début m'a un peu fait penser au début du roman Moi, Christiane F, la vie malgré tout de Christiane Felscherinow, ce sentiment de répugnance face aux journalistes, ceux qui voulaient qu'ils racontent leur histoire - même si bien évidemment elles n'ont toutes deux pas la même ampleur. 

"Mais on ne pouvait pas penser longtemps à la chance qu'on sait ??    eue, on ne pouvait pas se féliciter des ruses qu'on avait inventées. La vie était devenue une course d'obstacle : on sautait le premier, un autre était déjà là, plus haut, et un autre derrière plus difficile encore et plus rapproché. On n'avait plus le temps de reprendre souffle."
Martin Grey, Au nom de tous les miens (rédigé par Max Gallo)

Et puis, tout commence, comme le dit Martin Gray, il est né en septembre 1939 au moment où la Pologne et Varsovie - la ville de l'auteur - se fait annexer par les Allemands. C'est ici que débute l'histoire, cette histoire d'horreur dont on entend presque nous-mêmes les cris, ces cris déchirants de millions d'êtres tués simplement parce qu'ils sont des hommes. 

Ce récit est peint d'une vérité si poignante et déchirante qu'il en devient difficile d'y croire. Je me retrouvais à chaque fin de chapitre en me demandant quelles horreurs allaient se produire dans le prochain.  J'ai aimé suivre Martin dans toutes ces péripéties, du moment où ils commencent à être contrebandier pour nourrir sa famille au moment où il est forcé d'être emmené au camp de Treblinka pour ne pas laisser sa famille seule. Il est toujours question de sa famille, "des miens" comme il aime les appeler.
J'avoue, pour le coup c'est la seule chose qui m'ait vraiment dérangée, qu'on retrouve toutes les deux pages un rappel du titre dans une fin de phrase, c'était, d'après moi des répétitions qui n'étaient pas forcément utiles. 

Au nom de tous les miens de Martin Gray aux éditions Pocket.

La force de ce récit, c'est sa sincérité, sa vérité qui nous apparait comme immonde mais qui est bel et bien la vérité. Certains passages m'ont juste donné envie de vomir, je pense notamment à celui où Martin tuait des enfants qui n'étaient pas morts dans les chambres à gaz, il les tuait pour abréger leurs souffrances c'est un fait, mais, je ne sais pas, c'est quelque chose de dérangeant, d'horrible tout simplement. Dans ce roman, je me suis rendue compte qu'être face à la réalité pouvait être quelque chose d'atroce. Et pourtant, au-delà de tout cela, j'ai adoré, c'est un témoignage historique si fort, d'une valeur inestimable. J'ai toujours aimé les biographies et pourtant, ici ce n'est pas cela, il s'agit simplement du récit d'une vie, d'une vie que personne n'aurait voulu et que Martin s'est évertué à préserver, encore, toujours, pour lui, mais surtout pour les siens. Pour expliquer, raconter, venger. 

Nous étions promis à la mort, tel était le destin qu'ils avaient tracé pour nous, j'en étais sûr maintenant. Ils me prenaient Zofia, cet esprit libre dans mon enfer ; ils m'arrachaient ces rires, cette douceur, tout ce qu'elle m'avait découvert : une vraie vie où les hommes ne seraient plus des loups. Je suis restée jusqu'au matin, tendu, incapable même de me souvenir des heures que nous avions passés ensemble.
Martin Grey, Au nom de tous les miens (rédigé par Max Gallo)

Quand l'on pense que c'est enfin terminé, que désormais lui aussi a accès à ce petit lot de bonheur, à New-York auprès de sa grand-mère maternelle et puis après, en France avec sa femme Dina et leurs quatre enfants. Oui, mais pourtant non, l'horreur revient une nouvelle fois, elle apparaît de nouveau face à cet homme qui n'a déjà que trop souffert. 
Et le voici de nouveau seul, nue, face à nous lecteurs, nous retrouvons un Martin qui se dévoile une dernière fois, qui se confie, qui pleure sur ses pertes, ses nouveaux morts. Il est là, devant nous tentant de refermer ses plaies, de vivre, même après cela, il faut toujours vivre. 



Je me suis documentée au-delà du roman, et j'ai appris que certains passages du roman étaient romancés et non réels. Il s'agirait des chapitres qui concernent le camp de Treblinka en particulier. Malgré ma déception, je pense que Martin Gray a été le plus fidèle possible face à de vieux souvenirs douloureux, ce qui me suffit largement. 

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Le ciel en sa fureur d'Adeline Fleury

Quand le varou m'emportera je m'endormirai dans le ciel de tes yeux. Sous les auspices de Jean de La Fontaine, Adeline Fleury nous ...