Affichage des articles dont le libellé est Série. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Série. Afficher tous les articles

mercredi 21 novembre 2018

Séries du moment - #7 novembre 2018

J'ai envie d'essayer d'écrire un article tous les deux-trois mois sur trois séries comme je l'ai fait en septembre dernier où je vous parlais d'Orange is the new black, Preacher et 3%
Mon article de novembre sur trois séries est consacré à Atypical, Daredevil et Sharp Objects - et oui, il faut bien faire un choix ! 

  • Atypical (saison 1 & 2)


Si je ne vous ai jamais parlé de cette série avant, c'est bien parce que je ne l'avais pas encore découverte !
Dans cette série créée par Netflix on va suivre les péripéties et autres déboires de la famille Gardner. En réalité, la série se focalise surtout sur l'aîné, Sam 18 ans, atteint d'autisme (ce qu'on appelle aujourd'hui dans le jargon un trouble du spectre de l'autisme - TSA). 

Sans raconter ce les événements de la saison 1 (et encore moins ceux de la 2), je peux dire que cette série est une pépite dans son genre, mais une pépite bien trop courte. 
Et oui, la saison 1 sortie en août 2017 est composée de seulement huit épisodes, la saison 2, sortie en septembre dernier n'en compte, elle, que dix. 

Juste pour vous donner l'eau à la bouche, le postulat de départ est que Sam désire se trouver une petite-amie. Cette quête va donner lieu à des événements hilarants et parfois difficiles, mais il faut bien garder à l'esprit qu'Atypical est une comédie, c'est une série qui nous dévoile ce que peut être le quotidien de quelqu'un atteint d'autisme dans ce qu'il a de plus dur et touchant. 

--

À mon sens si la série fonctionne c'est grâce à un scénario extrêmement bien dosé, on ressent de la compassion pour Sam, mais jamais de la pitié. Il nous fait rire aux larmes, mais ce n'est jamais de la moquerie. 
Et puis il y a les acteurs. Franchement, chapeau bas pour Keir Gilchrist, l'acteur qui incarne Sam, il joue parfaitement bien, il arrive à dépeindre les difficultés que posent l'autisme pour soi, et pour autrui. Si on a tous le sentiment de ne pas trouver sa place lorsqu'on est adolescent, c'est plus compliqué pour Sam qui est un adolescent-jeune adulte, Sam a bien des raisons de se trouver différent des autres. 

Mais finalement, au fur et à mesure des épisodes on découvre une famille tout sauf uni, un père (Michael Rapaport) pour le moins effacé, une mère qui flippe pour rien et qui surprotège son fils (Jennifer Jason Leigh) et enfin une soeur cadette (Brigette Lundy-Paine) qui doit toujours prendre soin de son frère aîné au détriment de sa propre vie parfois. 
On découvre par la suite d'autres personnages hilarants et attachants comme c'est le cas du meilleur ami Zahid (Nik Dodani). 

Bref, après qu'on m'ait chaudement recommandé cette série, je la recommande à mon tour et jusqu'à présent, on ne m'en a dit que des choses positives. 
Si vous souhaitez regarder quelque chose de mi-doux, mi-amer, si vous voulez découvrir quelque chose de neuf, vraiment regardez cette série, elle vaut le détour tout simplement. 




  • Daredevil (saison 3)


À la base je comptais vous parler de la saison 8 d'American Horor Story, nommée Apocalypse, mais j'ai à peine vu la moitié de la saison, du coup je préfère la garder bien au chaud pour écrire un article complet dessus une fois que je l'aurais terminé - j'espère avoir le temps de vous en parler ! 

Du coup j'ai décidé de vous parler d'une autre série dont j'ai commencé la dernière saison, j'ai nommé la saison 3 de Daredevil
Bizarrement je ne crois pas en avoir déjà parlé ici, malgré le fait que j'ai adoré la première saison. À savoir que ça partait mal étant donné que les seuls éléments connus sur ce justicier venaient du navet Daredevil sorti en 2003 avec Ben Affleck et Jennifer Garner... On ne dira rien de plus sur ce film ! 

Je disais donc que j'ai énormément aimé la saison 1, je trouve Charlie Cox parfait dans son rôle de démon de Hell's Kitchen, j'aime le personnage de Foggy (Elden Henson) et par-dessus tout j'ai pu retrouver Deborah Ann Woll qui jouait un de mes personnages fétiches dans la série True Blood !! 

--

La saison 1 était très bien, et puis il a fallu attendre des plombes pour la deuxième puisqu'entre temps Netflix a décidé de sortir Luke Cage, Jessica Jones, Iron Fist, et enfin les Defenders.
Mouais, bof quand même. 

Je n'ai pas accroché à Luke Cage et encore moins à Jessica Jones, j'ai trouvé Iron Fist pas mal, mais pas transcendant et les Defenders, j'ai trouvé ça extrêmement lent. 
Autant d'attente pour ça, n'est-ce pas... 

Mais voilà que la troisième saison arrive, qu'on apprend enfin ce qui est arrivé à Matt depuis son dernier affrontement. On retrouve le trio plus désuni que jamais, et il semble que la menace qu'est Fisk ne partira jamais. Malgré l'emprisonnement de ce dernier, il continue à tout contrôler et là où j'en suis (j'ai vu l'épisode 7 avant-hier) ça n'a pas l'air d'être différent. 

Pour le moment je trouve cette saison un peu en-dessous de la première qui est pour moi la meilleure. Je ne retrouve pas forcément la dynamique qui me faisait adorer le personnage et la série. Je suis toujours ses aventures avec plaisir, mais ce n'est plus le même engouement, sûrement à cause des crossovers qui dénaturent la fiction quand on essaie d'en faire trop. 

Je materai sans doute la saison 2 de Defenders, mais pour l'instant, ça a surtout fait de l'excellente Daredevil un simple grain de sable dans un océan beaucoup plus grand, mais pas nécessairement utile ni même agréable. 



  • Sharp Objects (saison 1) 


L'été dernier j'ai découvert la nouvelle série HBO : Sharp Objects, réalisée par Jean Marc Vallée (qui n'est autre que le réalisateur de Big Little Lies) et adaptée d'un roman de Gillian Flynn, auteure surtout connue pour son ouvrage Les apparences, également adapté, mais au cinéma cette fois sous le nom Gone Girl - film que je recommande et dont j'avais d'ailleurs écrit un article lors de sa sortie

Ce qui m'a donné envie de regarder cette série ? Le fait que ce soit HBO qui est quand même reconnue pour ses très bonnes séries, le fait que ce soit l'adaptation d'un roman (Sur ma peau, que je n'ai pas lu, mais quand même !) et enfin parce que la série est portée par Amy Adams qui est une actrice que j'aime beaucoup - notamment pour son rôle dans Premier contact ou encore Nocturnal Animals

Et bien de prime abord, cette série m'a énormément fait penser à Top of the lake avec Elizabeth Moss. 
Le postulat de départ y ressemble étrangement : la disparition de jeunes filles dans un endroit à peu paumé. Même si d'autres éléments peuvent être rapprochés (il faut avoir vu les deux pour s'en rendre compte), on va dire que la comparaison s'arrête ici. 

-- 

Sharp Objects est une série difficile à regarder. Je comprends d'ailleurs pourquoi Amy Adams a refusé de tourner une deuxième saison, ça doit être très éprouvant pour une actrice de devoir se mettre dans ce type de rôle. Et en effet, Camille Preaker est une femme pour le moins tourmentée. 

Après avoir quitté sa ville natale de Wind Gap, elle doit revenir sur ordre de son rédacteur en chef pour suivre l'affaire concernant la disparition de deux adolescentes. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que les retrouvailles avec sa famille ne sont pas des plus agréables. Sa mère, Adora (Patricia Clarkson) est une véritable folle, atteinte du syndrome de Münchhausen (ou trouble factice) mais par procuration. C'est-à-dire qu'elle a le besoin de simuler une maladie ou du moins des symptômes afin d'attirer la compassion. Sauf qu'elle, elle rend ses filles malades (au point d'en mourir) afin d'être indispensable pour celles-ci. 

Le petit point négatif c'est qu'au fond, la disparition des adolescentes et amies d'Amma (nom ??), la petite soeur de Camille, est au final un prétexte pour explorer la famille Preaker. Mais faut dire qu'il y en a des choses à dire sur cette famille entre la mère et les filles ! 
Le dernier épisode tout aussi oppressant que les précédents nous révèle une vérité pour le moins glaçante. 

Cette série m'a retourné, elle est tout sauf simple à regarder - j'ai dû mentionner 10% de ce qui se passe dans la saison. Camille est un personnage tourmentée, trop dépressive, trop penchée sur la bouteille, elle est dans l'excès de douleur si je peux le dire ainsi. D'une certaine façon il en va de même pour Amma qui a été façonnée par sa mère et pour laquelle elle semble prête à mourir, excès de soumission, qui mène à un excès de violence.

Je ne sais pas si j'aurais souhaité une deuxième saison, celle-ci était déjà difficile à regarder et même si la fin peut laisser présager une suite, je pense que je préférerais me pencher sur le bouquin - surtout que j'ai entendu qu'il y a quelques différences entre le livre et la série. 









mercredi 24 octobre 2018

Série du moment - #23 The Handmaid's tale (saison 2)

Après avoir écrit un article comparatiste entre le livre de Margaret Atwood et la saison 1 (mon article est d'ailleurs dispo ici !), je reviens avec pas mal de retard pour vous parler de la saison 2 de The Handmaid's Tale. 

Si vous vous souvenez, je vous disais que j'ai adoré la première saison, que ce soit le jeu des acteurs (Elizabeth Moss et Yvonne Strahovski en tête), le scénario (qui reprend bien évidemment La servante écarlate de madame Atwood) et une réalisation au top ! L'immersion était complète, ainsi que l'adhésion au propos de l'oeuvre. 

Cette saison 2 promettait une suite tout aussi folle avec son trailer qui donnait juste trop envie !
Et c'est vrai que je trépignais d'impatience pour la visionner, et puis finalement j'ai un peu repoussé, histoire d'avoir plusieurs épisodes à regarder.




La saison démarre d'ailleurs sur les chapeaux de roue. Après une tentative d'évasion, nous avons droit à cette scène absolument glaçante où les servantes sont menées à l'échafaud. Ça semble presque gratuit, la mise en scène, la peur des servantes, qui, à l'origine sont quand même censées être les personnes qu'il ne faut absolument pas blesser dans la dictature qu'est Gilead.
J'ai trouvé cette scène un peu facile en vérité, j'ai trouvé que c'était une façon de frapper fort, mais que c'était tellement évident que l'effet se trouvait diminué.

Cette saison m'a semblé un peu en dessous de la première pour plusieurs raisons. Déjà la plus bateau et bête : parce que la saison 1 était tellement folle, tellement géniale qu'après plusieurs mois d'attente, on a forcément envie d'avoir un truc absolument dingue, ou en tout cas tout aussi bien que ce à quoi on a eu droit. Ensuite, parce que même si la direction est selon moi la bonne (mine de rien on avance, on en apprend plus sur le fonctionnement de Gilead, sur les aspirations et tares des personnages, etc.) je trouve qu'on tourne trop en rond.

Honnêtement, si je devais résumer cette saison en deux mots, ce serait : évasion/capture.
J'ai le sentiment que toute la saison n'est que ça, c'est l'évasion du début puis le retour au bercail, c'est l'éviction de Defred une fois le bébé arrivé, puis son retour au sein de la petite famille, ensuite c'est de nouveau l'évasion, etc. Ça ne s'arrête jamais. Je comprends tout à fait qu'il y ait des tentatives d'évasion, mais là, je trouve que ça tournait trop autour de ça, au point que je me disais presque "bon aller fais toi choper comme ça on en parle plus".

Du coup, on peut dire que c'est le scénario qui ne m'allait pas pour cette saison - même si je dois avouer que certaines parties de la saison m'ont énormément plues ! - mais au fond, pas seulement.
La réalisation est toujours absolument folle, je pense notamment à la scène de pseudo pendaison. Ce moment est glaçant parce qu'il est extrêmement bien réalisé, le cadrage, mêlé à la musique, ça rend quelque chose qui fonctionne du tonnerre. Même chose pour toute la séquence de l'accouchement, le silence, la solitude des lieux, la douleur, tout est si bien retranscrit, c'est dingue.

Pour moi la réalisation était l'un des gros points forts de la saison passée, et l'est toujours dans cette saison, jusqu'à une certaine mesure. Alors oui, je trouve que l'ambiance est très bien retranscrite par les cadrages, les angles choisis, mais est-ce qu'on parle des oh trop nombreux plans de face sur le visage de Defred ?? Bon, il est vrai qu'ils sont déjà très présents dans la première saison, mais on dirait que les réalisateurs ont choisi de mettre son visage en avant dès que c'était possible. Il est vrai qu'Elizabeth Moss a été récompensée pour son interprétation (et à juste titre !), mais il ne faut pas abuser non plus, c'est pas parce qu'on va faire des gros plans de son visage que c'est suffisant.
Oh, on cherche à montrer le mépris ? Faisons un gros plan ! Oh, on veut mettre en avant la tristesse ? Faisons un gros plan pendant qu'elle se prince les lèvres !


 The Handmaid's Tale, 2x08.


Concernant les personnages, je ne vais pas dire grand chose d'original en disant que j'adore le personnage de Defred, tout autant que la saison passée (même si je me répète, il faut arrêter les gros plans de face sur elle !), mais au final j'ai pas vraiment l'impression d'avoir une grande évolution avec elle. Elle veut retrouver sa fille, s'enfuir de Gilead et voilà, pas trop de différence avec la saison passée si ce n'est qu'elle prend toujours un peu plus cher et qu'elle a désormais un deuxième enfant.

Non, celui dont j'aimerais parler, c'est bel et bien le personnage de Serena Joy (Yvonne Strahovski) qui est pour moi l'un des plus intéressants. Je vous disais déjà dans mon article sur la saison 1 que j'aime énormément cette actrice, notamment pour sa prestation dans la série Chuck, mais là, je suis franchement subjuguée devant son jeu qui n'a rien à voir avec ce que j'avais vu d'elle. Son rôle est extrêmement ambigu, très paradoxal au point que lorsqu'on pense l'avoir cerné, on se rend compte qu'en réalité, on n'y était pas du tout.
C'est un personnage détestable autant qu'attachant. Je trouve ça abject de savoir qu'elle est à l'origine de Gilead, mais ça me fait aussi beaucoup de peine pour elle de savoir qu'elle a reçu une balle à cause d'un meeting et que c'est ce qui l'a rendu stérile.
J'ai nourri le vague espoir de la voir s'enfuir lorsqu'elle va au Canada avec le commandant. Elle aurait dû le faire, j'en reste persuadée, mais elle n'aurait pas eu ce qu'elle désire le plus au monde : un enfant.
Elle est affreuse avec Defred, absolument ignoble même, mais elle n'en reste pas moins sensible et je dois dire que j'éprouve de la pitié (ou peut-être même de la compassion ?). Lors, par exemple, de cette scène cruelle, où elle essaie désespérément de donner le sein à un bébé qui n'est pas biologiquement le sien, on ne peut qu'être touché par sa détresse et sa peine.
Pour moi ce rôle est véritablement l'un des plus fascinants parce qu'il est complexe, le jeu de l'actrice est éblouissant si bien que les émotions que l'on ressent à l'égard du personnage sont toujours confuses, à la limite du dégoût et de la compassion.


En bref, pour ma part cette saison aura été un peu moins bonne que la précédente pour les raisons que j'ai mentionnées. Il n'en reste pas moins que j'ai adoré voir la suite des aventures de Defred, assister au mariage forcée de Nick avec Eden (je n'ai d'ailleurs pas parlé de son destin, mais cette fois encore, j'ai trouvé son exécution un peu trop sommaire...), suivre l'accouchement de Defred et ses retrouvailles avec sa fille. Ça reste une très bonne saison qui donne encore une fois envie d'avoir la suite, et vite.


N'hésitez pas à me dire ce que vous avez pensé de cette saison, je suis curieuse de savoir si vous êtes d'accord ou pas du tout !





mercredi 3 octobre 2018

Série du moment - #22 Fleabag

Je ne comptais pas écrire sur cette série qu'est Fleabag de Phoebe Waller-Bridge, à vrai dire, je n'en ai jamais entendu parler, j'ai juste vu l'affiche un jour et j'ai essayé, comme souvent. 
D'abord destinée au théâtre, la créatrice et actrice principale Phoebe Waller-Bridge a décidé de l'adapter pour la chaîne en ligne BBC Three. 

Fleabag, c'est ce que j'appellerais une mini-série. Composée de seulement six épisodes variant de 25 à 30 minutes chacun, la saison 1 nous expose la vie du londonienne prénommée Fleabag - dit-on rien qu'une fois son nom dans la série ? 
Ces six épisodes bien trop court à mon goût - il en aurait fallu au moins quatre autres pour aller plus loin et creuser plus encore dans la psychologie des personnages - sont un mélange assez inégal entre le comique et le dramatique. 

Tout commence au lit, Fleabag est une perverse qui aime le sexe, qui adore le sexe à la limite de la nymphomanie peut-être, du moins, le sexe fait partie intégrante de sa vie - comme de celle de sa belle-mère. Dès les premières secondes, on sait à quoi s'en tenir, on va suivre une femme un peu délurée, complètement égocentrique qui va souvent - très souvent - faire tomber le quatrième mur et s'adresser au spectateur. 

Le fait de faire tomber la quatrième mur de manière si fréquente et prononcée permet aux spectateurs de réellement se croire dans la scène, d'être complètement insérés dans l'histoire. Je me suis souvent faite la réflexion que certaines de ses moues parfois dégoûtée ou même choquée devaient être les mêmes que les miennes dans ces moments, ce qui est plaisant puisqu'on se sent complètement acteur de l'histoire et non plus seulement spectateur. Nous sommes cet ami intime qui voit tout, entend tout mais qui ne dit rien, nous sommes un peu comme Hillary, ce petit hamster tout mignon qui a droit à un café à son effigie mais qui reste un personnage silencieux.




Lors de mon visionnage du premier épisode, j'étais un peu perdu, genre "mais wtf ?" parce qu'il faut quand même se dire que c'est un peu barré comme série, surtout que les personnages sont pour le coup loin d'être des stéréotypes et se classent même dans la catégorie de gens que l'on ne pensait jamais rencontrer de sa vie. 
Fleabag est vraiment unique en son genre je trouve, elle est tantôt légère et très amusante dans sa façon de s'adresser à nous avec complicité et tantôt torturée, déprimée par la perte de sa meilleure amie Boo. 

Oui, il faut dire que l'on s'attend à une comédie, à quelque chose de simple avec beaucoup d'éclats de rire. Il y en a c'est vrai, je pense notamment à ce moment où Fleabag se caresse sur un discours d'Obama alors que son copain est dans le lit à côté d'elle ! Mais au fur et à mesure, on se rend compte qu'il y a plus, que l'on ne va pas seulement suivre la vie d'une femme qui possède un café qui manque de déposer le bilan, qui a perdu sa mère après que celle-ci ait subit une double mastectomie, que sa soeur est tout un personnage et que son père s'est mis en couple avec une folle à lier, une artiste siphonnée qui est une véritable conne. Dis comme ça, c'est plutôt amusant, du moins, il n'y a pas de quoi faire pleurer dans les chaumières, mais ça ne s'arrête pas là. 

Les minutes passent, les épisodes également et on saisi toute l'étendue de la tristesse, de la solitude qui habite notre protagoniste qui n'arrive pas à garder une relation sérieuse avec un homme et qui n'a pas d'ami. Finalement, on comprend assez vite que rien ne va dans sa vie et même si au début on en est pas vraiment touché, on finit par l'être. 

Les premiers épisodes sont quelque peu brouillons, on se perd un peu dans les informations, on ne sait pas vraiment de quoi on peut rire et de quoi on ne peut pas. Par exemple, j'ai éclaté de rire quand Fleabag nous apprend que sa meilleure amie Boo s'est suicidée mais "accidentellement", par la suite, je me suis dit que ça n'était pas amusant du tout. 
C'est à partir du milieu, donc de l'épisode 3 que ça devient vraiment intéressant et où on entre pleinement dans l'histoire, tout simplement. 

J'ai beaucoup aimé le personnage de Fleabag pour son côté justement très délurée, paumée dans sa vie active comme dans sa vie sexuelle. Elle a toujours le mot pour rire même dans des situations plutôt délicates ce qui contraste justement avec sa véritable personnalité, je veux dire par là sa douleur qu'elle essaie de cacher aux autres, sa peine qu'elle tente d'enfouir en elle et qui rejaillit malgré elle dans le dernier épisode. J'ai aimé ces flash-backs avec sa meilleure amie, en particulier ce plan qui revient continuellement, celui où Boo est face à la route, où elle se prépare à se faire renverser. 
Notre protagoniste n'arrive pas à accepter le décès de sa meilleure amie, elle n'arrive pas à la laisser partir, comme je pense qu'elle et sa soeur Claire (Sian Clifford) n'arrivent pas à accepter le décès de leur mère et surtout le fait que leur marraine soit devenue la nouvelle compagne de leur père -  j'avoue vu le personnage, je comprends tout à fait ! 

J'ai aussi aimé Claire, son personnage est bien moins présent, mais elle est tout autant intéressante dans le rôle de la femme qui veut être parfaite, qui est mariée à un homme riche, qui possède deux diplômes, qui est active dans son travail au point qu'on lui propose l'occasion en or qui est de partir en Finlande. D'extérieur elle nous apparaît comme la parfaite petite londonienne qui a bien réussi et finalement on comprend que là aussi, ce n'est qu'un leurre. Elle est brisée à l'intérieur aussi, elle ne sait plus à qui faire confiance comme le dernier épisode nous le montre et au final, après avoir gagné la sympathie des spectateurs en particulier grâce aux épisodes 4 & 5 elle jette tout par terre avec cette révélation dans le dernier épisode, quand il s'agit d'homme, on ne peut pas faire confiance à Fleabag, elle l'a confirmée avec Boo... 
Cette révélation est dure, vraiment et on comprend la vérité, ce que l'on a pas voulu peut-être mais qu'on ne peut plus repousser, Fleabag y est pour quelque chose et c'est douloureux, pour elle comme pour nous au final. Sans doute aussi douloureux que de se raccrocher à la voix de Boo sur son répondeur.


Fleabag saison 1.


Pour ce qui est des parents, le père est vraiment spécial dans son genre au point que je ne saurais vraiment dire ce que j'en pense, il est tellement distant et en même temps proche de Fleabag que ç'en est assez étrange. Pour ce qui est de la belle-mère, que dire ? c'est une conne, on l'apprend dès le début mais ça n'empêche que plus les épisodes passent et plus on aimerait que Fleabag lui rende la monnaie de sa pièce (je veux dire par là qu'elle l'a gifle aussi) ! 

Je n'ai pas trouvé la réalisation plus intéressante que ça, elle sert le propos mais l'esthétique n'est pas hyper recherchée. L'aspect comique est présent jusqu'au bout, jusqu'à la dernière scène de la saison où le banquier parle du café pour hamster. Le comique est là dans tous les épisodes, parfois parce que des situations sont complètement loufoques comme celle où les deux soeurs passent un week end dans une maison où le silence est la seule règle et où Claire rit aux éclats et vient briser ce silence tant recherché. Il est aussi présent dans certaines situations qui sont moins drôles, comme ce moment où pour la première fois, Fleabag appelle le numéro de Boo pour tomber sur sa messagerie et dit que quelqu'un devrait penser à couper la ligne. 

La comédie est présente pour faire rire, mais aussi pour mieux cacher le drame, le mal de vivre, pour minimiser ces choses communes à tous : les problèmes d'argent, de famille, les décès ou même la solitude. 
Avec des épisodes aussi courts et aussi peu nombreux, Fleabag se regarde sans que l'on voit la saison passer ce qui est dommage.
Mais pas de panique, la saison 2 débarquera en 2019, c'est confirmé et le tournage a d'ailleurs commencé ! 







jeudi 20 septembre 2018

Série du moment - #21 Animal Kingdom (saison 3)

Et voilà, ça y est la saison 3 d'Animal Kingdom a déjà fini d'être diffusée, c'est passé vite. 
Après le gros cliffangher de la saison 2 (dont vous pouvez retrouver mon avis ici

On voit très vite que c'est terminé les moments en famille autour de la table. On comprend également que la mort de Baz a jeté un froid. Les frères semblent liés comme jamais - bon, il est vrai que Deran et Craig ont toujours été proches, mais on sent qu'il y a une véritable fraternité qui n'est plus menacé par Smurf. 

D'ailleurs, le personnage de Smurf souffre pas mal dans cette saison encore - enfin, ça reste relatif quand on apprend qu'elle est quand même la commanditaire du meurtre... - mais son personnage est bien décidé à en découdre et à remettre à sa place son petit-fils arrogant et un brin manipulateur. 
Finalement, il appartient bel et bien à la famille des Cody. Si on avait des doutes par le passé, cette saison nous confirme que le petit J est comme un poisson dans l'eau au milieu de cette famille de truands. 


Affiche Animal Kingdom saison 3.


Pope reste toujours mon personnage favori. Pour moi il est complexe, attachant et par moments, déchirant. On ne comprend pas toujours ses réactions, il est un peu malade sur les bords, mais dans le fond, il reste une personne aimante et délicate. Il n'y a qu'à voir comment il tente de s'occuper de Lena suite à la disparition de ses deux parents. 
Lena est d'ailleurs le pire personnage, vraiment s'il y en a un qui mord la poussière dans cette série, c'est bien elle. Elle se retrouve sans rien, dans un monde qui ne fait pas attention à elle, qui la force à faire ce qui la rend malheureuse, bref, son personnage est définitivement le plus pitoyable.

Pour en revenir à Pope, rapidement, c'est d'après moi le personnage qui évolue le plus, et surtout, qui se cherche. On sent qu'il veut s'en sortir, qu'il veut faire les choses bien. C'est simplement qu'on peut deviner que son enfance n'a pas été des plus faciles. Quoi qu'il en soit, la fin de la saison laisse supposer que Pope ne sera pas au meilleur de sa forme, ou en tout cas, qu'il va falloir se calmer ! 

Ensuite, mon favori est Deran. Le cadet qui cherche à s'émanciper. On le voyait déjà dans la saison précédente, par le biais de l'achat de son bar, et là encore, on remarque que son personnage murit encore un peu plus. 
Même chose pour Craig, on sent qu'il a passé un cap dans sa vie, qu'il prend en maturité, mais au-delà de ça, bah on ne peut pas dire qu'il y ait une grosse évolution dans son comportement ou autre. 

Non là ce qui nous intéresse - en dehors de Pope, bien évidemment - c'est la relation Smurf/J. Après que celle-ci lui ait donnée sa procuration pour qu'il puisse gérer son business, elle se rend rapidement compte que quelque chose cloche et qu'on a essayé de la rouler, pis, on l'a roulé. 

S'installe une forte tension entre Smurf qui suspecte J, et J qui tente de faire bonne figure bien qu'il cache de nombreux secrets. 
Comme je le disais plus haut, il est loin le temps où il était le petit nouveau, où il hésitait sur la marche à suivre. Non, là, J a décidé de devenir le grand patron et d'évincer sa grand-mère. 




Je suis pressée de voir ce que ça va donner, même si une chose est déjà certaine, ce duel au sommet risque d'être sans pitié entre Smurf qui ordonne des assassinats, et J qui décide de liquider l'avocate, on sent bien que les deux sont prêts à tout. 

Enfin, cette saison voit l'apparition d'un nouveau personnage, celui de Mia, cette jeune femme, membre d'un gang qui n'a visiblement pas peur des exécutions. Mais comment J réagira quand il apprendra qu'elle a tué son père ? 
Je n'aime pas son personnage, je le trouve arrogant et beaucoup trop à l'image des autres personnages féminins de cette série : fourbe et calculateur. 


Le scénario de cette saison m'a plus convaincu que celui de la précédente. J'ai trouvé une vraie continuité dans les épisodes, ce qui n'étaient pas le cas pour la saison 2 (selon moi). 
Egalement, la réalisation reste intéressante, sans grande prise de risque, mais suffisamment immersive pour qu'on soit prit dans l'histoire. 


Bien que la fin se termine sur une scène qui fait froid dans le dos, il va falloir attendre l'année prochaine pour voir la suite, mais au moins, que l'on se rassure, la série est renouvelée pour une saison 4, ce qui est une excellente nouvelle ! 






mercredi 5 septembre 2018

Séries du moment - #6 Septembre 2018

Cela fait longtemps que je n'ai pas écrit un article pour vous parler de plusieurs séries. Je ne sais pas encore si je vais vraiment reprendre ce type d'articles ou non, à voir si j'ai le temps !
Il y a certaines séries que vous verrez dans un article complet, mais pour ces séries-là, disons que je n'avais pas trop le temps d'écrire un article entier dessus.






Mes séries favorites font généralement l'objet d'un article - c'est le cas par exemple pour Killing Eve  (dont je vous parlerai très bientôt !) ou encore Animal Kingdom. Pour d'autres, j'ai raté le coche (c'est, entre autre, le cas pour la saison 2 d'American Crime Story dont je ne vous ai pas parlé, mais que j'ai adoré !) 


J'ai cette fois choisi trois séries très différentes, mais qui ont le point commun d'être des séries que je regarde en ce moment (ou que je viens tout juste de terminer) et qui me plaisent, forcément - je n'ai déjà pas le temps de vous parler de toutes les séries que j'aime, ce n'est pas pour m'attarder sur celle que je n'aime pas...



  • Orange is the New Black (saison 6)


Il est loin le temps où je vous parlais de cette série avec assiduité. Si mes souvenirs sont bons, je vous ai parlé de la saison 2 et de la 4 (mon article est d'ailleurs dispo ici). J'ai voulu écrire un article sur la cinquième l'année dernière et finalement, je n'étais pas si emportée. 
Ce n'est que partie remise puisque je vous parle de la sixième saison, dernière sortie en date et probablement l'avant-dernière de la série si les rumeurs disent vraies. 

Après avoir été globalement déçu par la saison 4, j'avais trouvé la 5 un peu meilleure, mais ce n'était pas encore ça. Il faut dire que j'ai tellement aimé le début de la série que je trouvais que celle-ci s'essoufflait.
La saison 6 est pour moi une saison de renouveau dans le sens où on découvre d'autres choses, on quitte Lichfield pour un terrain bien plus dangereux. On sort de la zone de confort que l'on suivait depuis cinq ans en fait.

Cette saison tient toutes ses promesses. On se retrouve au QHS (Quartier de haute sécurité). Grosso modo, c'est le lieu où vont les "pires criminels" (meurtriers, violeurs, membres de gangs pour beaucoup) et c'est le lieu où vont être envoyés les filles.
C'est la découverte d'un nouvel environnement, de nouveaux gardiens (en plus des anciens), c'est l'insertion de nouveaux personnages, bref, cette saison est celle de la nouveauté et j'ai adoré !


Orange is the New Black,  6x13.


Pour dire les choses rapidement, j'en avais ma claque de Piper, c'est vraiment le personnage que j'aime le moins et de la voir se la jouer petit chef, un peu nazi sur les bords, c'était pathétique. Là, on retrouve son personnage changé, elle ne veut plus faire de vagues, elle veut passer le temps qu'il lui reste avec Alex et s'en sortir.
Même si j'ai trouvé son personnage plus intéressant, elle reste un des personnages qui a le moins de caractère pour moi.
Je préfère mille fois Nicky, Suzanne ou encore le nouveau duo Cindy/Gonzalez. Même si ma préférence va à Daya (son personnage est un de mes favoris depuis le début de la série) ou encore Taystee qui avait déjà une place de choix dans la saison 5.

Le personnage de Taystee est l'occasion de mettre en avant les failles dans le système judiciaire américain. Ça a beau être connu et reconnu, on ne peut s'empêcher de trouver les méthodes douteuses et même parfois carrément scandaleuses puisqu'injustes - déjà, quand tu sais que c'est à toi de prouver ton innocence, c'est qu'il y a un problème...
Elle est accusée d'un meurtre qu'elle n'a pas commis, prend le risque d'aller jusqu'au procès pour prouver son innocence, elle risque la perpétuité si ce n'est la peine de mort pour un crime qu'elle clame ne pas avoir commis - et dont elle n'est accusée que par des preuves indirectes...

Son personnage m'a une fois encore déchiré le coeur. Je trouve qu'il est un des plus étoffé et un des plus attachants de tous, et pourtant, il y en a des personnages dans cette série !

Pour ce qui est du dernier épisode de la saison, je l'ai trouvé limite. La sortie anticipée de Piper m'est passée au dessus. On fait toute une histoire de son personnage alors qu'en réalité il fait vraiment partie des moins intéressants. C'est vraiment dommage étant donné que c'est elle qui était censée porter la série - tout part d'elle quand même.

Par contre la fin avec Flores a fait naître le même sentiment d'injustice que lors du procès de Taystee, ces images sont déchirantes et je suis pressée de connaître la suite !
Enfin, j'ai énormément aimé le personnage de Caputo. Je le trouvais déjà meilleur dans la saison précédente, mais ça y est, il a fini de me convaincre. Pour moi il est devenu un personnage intéressant et complexe et non plus seulement le patron de la prison qui se fait ses supérieures.

En bref, une saison bien plus prometteuse que les précédentes, un vent de nouveauté sur une série qui, pour ma part, commençait sérieusement à s'essouffler. Je ne vois pas comment la saison 7 pourra débuter étant donné la fin de celle-ci, mais je suis prête à attendre l'été 2019 pour le découvrir.





  • 3% (saison 2)


Pour rester dans la veine Netflix, je vais désormais vous parler de la série brésilienne 3%, dont la saison 2 est sortie depuis quelques mois maintenant.
J'avais bien aimé la saison 1, disons plutôt que je l'avais trouvé intéressante dans son propos et que j'étais intriguée par le fait que la série soit brésilienne - une première pour moi.

J'ai attendu l'été pour la regarder, histoire de pouvoir enchaîner si l'envie se faisait sentir.
Et ben, on peut dire que j'ai bien fait. J'ai littéralement mangé les épisodes - bon après il n'y en a que 10...

De prime abord j'ai eu du mal à tout remettre dans le contexte, à me souvenir du passé des personnages, etc. mais ça revient vraiment rapidement.
Franchement, s'il y a une seule raison pour laquelle je regarde cette série, c'est bien pour son scénario ! Je trouve la réalisation pas mal, mais pas transcendante, on va dire qu'elle fait son travail. Le jeu des acteurs est assez, hum, particulier, ce qui est sans aucun doute dû au fait que je ne suis pas du tout habituée au cinéma brésilien.

Si vous aimez les dystopies je ne peux que vous la conseiller, les décors sont réalistes et en même temps on comprend que ce n'est pas exactement à notre époque - leur technologie est bien plus développée que la nôtre. On en apprend beaucoup plus sur la genèse de l'univers dans la saison 2, qui est réellement à l'origine de l'Autre rive, pourquoi celle-ci a été conçue, etc.

Néanmoins, ici même chose pour que Orange is the new black, le personnage principal Michele (Bianca Comparato) est à mon sens un des moins intéressants. On la suit trop, elle est trop égoïste, trop naïve, en bref, elle m'énerve. En revanche, d'autres personnages sont intéressants dans leur traitement, Fernando (Michel Gomes) en tête.

Au final je ne sais pas trop si c'est une série réellement connue, oui elle est diffusée sur Netflix, mais ça reste une production étrangère et elle est loin d'avoir fait autant de bruit que La Casa de Papel (également diffusée sur Netflix, mais qui est à la base une série espagnole, diffusée sur une chaîne espagnole, Netflix n'a fait que racheter les droits de diffusion).

Finalement, ce qui compte le plus est qu'elle soit suffisamment regardée et appréciée pour avoir droit à une saison 3 et vu la fin de la deuxième, je suis pressée de voir où le 105e Processus va nous mener, comment le marché de Michele avec Nair va pouvoir devenir quelque chose d'intéressant pour le Continent - là, pour moi, elle s'est seulement faite entuber pendant que Fernando a risqué sa vie pour des clopinettes.

Pour tous ceux qui aiment les dystopies ou qui veulent simplement découvrir de nouveaux horizons avec une série qui n'est ni européenne ni nord-américaine, n'hésitez plus et donnez lui sa chance !!


3%, 2x10.




  • Preacher (saison 3) 


Il m'est impossible d'écrire un article sur mes séries du moment sans vous parler de Preacher.
Je me rends compte que je n'ai encore jamais parlé de cette série sur le blog, honte à moi !

Pour dire les choses rapidement on va suivre trois personnages, le protagoniste : Jesse Custer (Dominic Cooper) est un révérend (fils de révérend) qui, dans la saison 1, a perdu la foi.
À côté, on trouve le personnage de Tulip O'Hare (Ruth Negga) qui n'est autre que l'ancienne petite amie de Jesse, celle avec qui ce dernier a fait des braquages et autres casses par le passé.
Le dernier et non des moindres : Cassidy (Joseph Gilgun), qui lui, est, eh bien, c'est un vampire !

C'est avec ces trois personnages que l'on va rencontrer l'univers complètement déjanté dans lequel nous entraîne Seth Rogen, Evan Goldberg et Sam Catlin.
C'est tout ce qu'il y a de plus décalé avec une histoire loufoque et hilarante - pour celles et ceux qui suivent, je pense au dalmatien qui n'est autre que... -.

Série excellente dans son traitement que ce soit du point de vue de la réalisation qui est dynamique, immersive, avec un directeur de la photographie franchement bon.
Le scénario est inspiré d'un comics du même nom, du coup bah de ce point de vue là on suit surtout l'histoire écrite par Ennis Garth et Steve Dillon. Enfin après pour ce qui est de la saison 3 je ne sais pas si c'est toujours inspiré ou non, pour ça, il faudrait que je lise le comics.
Quoi qu'il en soit l'histoire est dingue, on ne s'ennuie pas une seule seconde tellement ça part loin, tellement c'est tordant.
Tout est pris au second degré si bien qu'on n'est même pas choqué de retrouver Hitler en enfer, lorsque le jeune Eugène s'y retrouve par erreur.

Je ne veux pas dévoiler les secrets de la saison 3 - j'en ai déjà dit beaucoup sur la deuxième - au cas où certains n'auraient jamais vu la série, mais sachez que la fin de la saison est tout autant prometteuse que les deux premières. Je croise les doigts pour que celle-ci soit renouvelée pour une saison 4, elle le mérite bien plus que d'autres séries à mon humble avis.

Honnêtement, j'avais trouvé la saison 1 assez, prometteuse disons. Intéressante, mais j'étais pas tout à fait convaincue. Puis j'ai vu la 2 et là ! quelle saison, quelle série ! C'était génial et la troisième est dans la continuité : une véritable tuerie !

Après l'avoir recommandé à mon entourage autour de moi, je ne peux que vous conseiller de la mater, juste pour avoir sous la main une série tantôt sérieuse, tantôt complètement barrée. Une série où, dans la réalité, s'immisce des vampires, un pouvoir divin que l'on nomme Genesis, un Dieu qui manque à l'appel et un descendant direct de Jésus aussi débile qu'une plante !



Preacher, 3x10.







samedi 28 avril 2018

Le Coin des libraires - #95 La Servante écarlate de Margaret Atwood + adaptation en série

Je suis contente d'écrire cet article. Lors de mon visionnage de la série, j'ai hésité à écrire un article dessus. J'ai adoré la série comme vous allez le le voir, mais, je ne sais pas, par manque de temps, je ne l'ai pas fait. Et puis, j'ai rapidement appris qu'avant d'être une série, c'était un roman, et je dois bien le dire, j'étais un peu déçue d'apprendre que j'avais vu l'adaptation avant. Je préfère toujours lire l'objet original d'abord, comme ça, je peux comparer avec l'impression que j'en ai eue et ce que le créateur du film, de la série ou je ne sais quoi, en a fait. 

Ici, c'est donc plutôt l'inverse. En lisant le livre, je voyais les images de la série, je comparais avec ce que j'avais vu et ce que je lisais, c'est différent, mais pas forcément désagréable. Dans la mesure où j'ai littéralement adoré la série, j'étais contente de voir que celle-ci était plutôt fidèle au livre. De manière générale, il y a peu de digressions entre les deux et c'est plutôt cool. 

Même si j'ai vu la série avant, je préfère commencer par donner mon avis sur le livre étant donné qu'il en est à l'origine.


"J’essaie de ne pas trop penser. Comme d’autres choses maintenant, la pensée doit être rationnée. Il y a beaucoup de choses auxquelles il n’est pas supportable de penser. Penser peut nuire à nos chances, et j’ai l’intention de durer."
Margaret AtwoodLa servante écarlate.



Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d'esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, « servante écarlate » parmi d'autres, à qui l'on a ôté jusqu'à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de son épouse. Le soir, en regagnant sa chambre à l'austérité monacale, elle songe au temps ou les femmes avaient le droit de lire, de travailler... En rejoignant un réseau secret, elle va tout tenter pour recouvrer sa liberté. Paru pour la première fois en 1985, La Servante écarlate s'est vendu à des millions d'exemplaires à travers le monde



Je ne pense pas avoir besoin de vous présenter ce livre, il tourne un peu partout depuis la sortie de la série, il a été réédité avec, en couverture, le visage d'Elisabeth Moss (l'actrice qui incarne Defred ou Offred pour l'édition originale) puis avec cette magnifique édition collector que vous pouvez voir plus bas. 

Autant le dire maintenant, j'ai énormément accroché. Bon évidemment il n'y a pas eu de grande surprise au niveau de l'histoire, j'ai suivi la série assez assidûment et comme je le disais, il n'y a pas grande différence - les différences notables seront données dans l'espace réservé à la série. Je me suis laissée porter par le livre, j'ai écouté Defred (on nous dit dans les Notes historiques que l'histoire qui vient de nous être contée et en réalité un enregistrement), je l'ai rencontré, son passé, son présent, ses pensées. 

Forcément le gros point fort est justement cette histoire. J'aime assez les dystopies - oui, j'étais bien fan de Hunger Games lors de mes années lycée - et de retrouver ce genre, et d'en faire une histoire qui tient véritablement la route et qui, disons le, pourrait arriver, ça fait froid dans le dos ! 
C'est donc l'histoire qui m'a emballé et même si je la connaissais déjà, j'ai pris énormément de plaisir à la voir se créer au fur et à mesure de ma lecture. J'ai aimé le fait qu'on soit dans un temps autre, un temps non daté, ça donne bien évidemment un caractère angoissant puisqu'on peut en déduire que ça peut arriver à tout moment. Le livre nous montre à quel point ça a été facile de transformer les États-Unis en une dictature, de rendre les femmes en esclavages que ce soit de l'esclavage sexuelle avec ces servantes pourpres ou de l'esclavage "domestiques" avec les marthas.


La servante écarlate de Margaret Atwood, éditions Robert Laffont.


La place de la femme est vraiment interrogée. On ne renie pas sa force puisque les servantes sont bel et bien fondamentales, même si leur condition de vie est absolument horrible, elles n'en restent pas moins protégées par leur statut. 
Et puis, il ne faut pas oublier que même si les hommes ont le pouvoir - je trouve que c'est encore plus marqué dans la série - les femmes ne sont pas sans reste non plus, elles sont à la fois soumises et à la fois patronnes comme c'est le cas de la femme du commandant. 
En ce sens, je n'ai pas le sentiment que ce soit un régime uniquement patriarcal, mais peut-être que je me trompe. 


J'ai vraiment aimé le fait qu'on explique un peu comment la République de Gilead s'est mise en place. On ne se rend alors compte à quel point ça a été facile pour les hauts dignitaires d'écraser le gouvernement en place afin de le remplacer par le leur. Ce que nous raconte Defred, anciennement June est particulièrement angoissant. Après tout, il n'a pas suffit de grand chose, bloquer les comptes des femmes, les virer de leur emploi, les séparer de leur mari s'il s'agit d'un deuxième mariage et surtout, tuer purement et simplement les membres du gouvernement précédent. On se rend compte à quel point le monde peut basculer dans le fanatisme pour des clopinettes et c'est ça qui est affolant. 

Au-delà de l'histoire, j'ai trouvé la plume de Margaret Atwood extrêmement fluide, les pages défilent, on entre rapidement dans l'histoire, mais elle n'est pas particulièrement poétique ou autre chose - après, je ne pense pas que c'était la volonté de l'auteure non plus. 
J'ai bien aimé son style, mais c'est bien plus pour son talent de conteuse si j'ai aimé ce roman. 
Parce que oui, je ne l'ai pas dit avant, mais il s'agissait de mon premier Atwood. L'auteure est très connue, elle compte énormément d'oeuvres à son actif, et pourtant je ne m'étais jamais laissé tenter. 

Autre point fort, j'ai beaucoup aimé les Notes historiques inclut à la fin du roman. Je m'attendais à ce que ce soit un petit dossier sur ce qui a inspiré l'auteure, une époque particulière ou autre, et en fait, bah pas du tout ! Il s'agit en réalité d'une espèce de postface, un compte rendu datant d'une époque qui semble être largement postérieure à la république de Gilead et qui commente justement les propos de Defred. On peut donc se permettre d'espérer que la dictature est révolue.
On ne sait pas ce qui arrive à la protagoniste c'est vrai - et pour ma part, c'est dommage - mais j'ai trouvé très originale ce principe de rajouter cette note. Ça donne un réalisme en plus, ça rappelle une dernière fois que ce genre d'événements peut arriver, que ça peut devenir "notre" Histoire - je ne sais pas si ce que je dis est très clair, m'enfin bon. 


J'ai donc bien accroché avec le roman, il n'y a pas eu de grande surprise évidemment, mais c'était néanmoins une excellente lecture. Ça aurait peut-être même été un coup de coeur si je n'avais pas vu la série avant, on ne le saura jamais. Quoi qu'il en soit, j'ai passé un très bon moment, hésitant parfois entre la fascination pour un monde si différent du notre et un dégoût profond pour ce que l'espèce humaine peut devenir. 
Je lirai sans hésiter d'autres livres d'Atwood, dont Captive qui me fait énormément envie depuis la sortie de la série sur Netflix - je lutte pour ne pas la commencer, mais d'un autre côté, je ne sais pas du tout quand je lirai le roman... 


"Je me compose un moi. Mon moi est une chose que je dois maintenant composer, comme on compose un discours. Ce que je dois présenter, c’est un objet fabriqué, pas un objet natif."
Margaret AtwoodLa servante écarlate.


  • Du livre à la série 


The Handmaid's Tale est sortie fin avril 2017 et je n'ai, je pense, plus besoin de vous expliquer mon amour pour les séries. Comme souvent, j'ai commencé à regarder sans savoir de quoi ça allait parler. 
Je me suis dit que c'était plutôt cool quand j'ai vu que la série comptait Yvonne Strahovksi (l'épouse, Serena Joy) - qui jouait auparavant dans la série Chuck qui était absolument géniale ! - et Samira Wiley (Moira) - qui était un des meilleurs personnages dans Orange is the New Black. Je ne connaissais pas encore Elisabeth Moss à ce moment. 

J'ai tout de suite accroché que ce soit à l'atmosphère, au jeu des acteurs, mais surtout, à la mise en scène, la photographie. La série est vraiment belle et même si c'est de plus en plus commun désormais, c'est toujours agréable d'avoir une série qui, niveau réalisation, pourrait être un film. Personnellement, je trouve qu'il y en a quand même peu, je pense évidemment aux créations de Ryan Murphy (j'aime tellement ce gars... d'ailleurs parenthèse qui n'a rien à voir, je recommande chaudement la saison 2 d'American Crime Story) aux saisons de Fargo ou encore à la saison 1 de True Detective (on m'a vraiment conseillé de ne pas voir la deux haha). 
Enfin, tout ça pour dire que niveau mise en scène, on est bon et ça fait plaisir d'avoir une histoire de qualité nourrie par une image de qualité. 




Le point fort de la série est évidemment la diversité des points de vue. Tandis qu'on ne suit que Defred dans le roman, on suit également Moira, ou même Luke dans la série. Forcément ça donne une épaisseur en plus et heureusement sinon, la série ne serait vraiment qu'une pale copie du roman. 
Au final, il y a peu de changements entre les deux, les événements sont les mêmes excepté pour DeWarren ou DeGlen par exemple. 

Par contre, j'ai trouvé dommage le manque de traitement par rapport au personnage de Moira par exemple. Fin Gilead c'est quand même une dictature qui renoue avec l'esclavagisme, et les Etats-Unis n'en sont pas sans reste quand on pense à la condition des noirs durant plusieurs siècles et même encore maintenant. Pourtant, cet aspect semble être tout à fait gommé, pareil pour son orientation sexuelle. Si June n'a pas le droit de rester avec Luke car c'est le deuxième mariage de celui-ci, comment considère-t-on l'homosexualité, est-ce admis dans les hautes sphères ? parce que oui, on nous parle de DeGlen, mais j'ai pas trouvé que c'était suffisant. Son personnage est vraiment très intéressant, mais j'ai pas l'impression qu'elle aille plus loin que le rôle de figurant en quelque sorte. 
Après, je parle peut-être trop vite, en tout cas, il semblerait que la saison 2 va s'attacher à parler de Moira, donc on verra bien.
J'espère qu'on en saura aussi plus sur Nick, j'adore son personnage que ce soit dans la série ou dans le livre et j'aimerais beaucoup qu'on explore plus encore son passé et sa relation avec Defred ! 


À part ça, je ne trouve pas de réel défaut, contrairement à d'habitude, j'ai apprécié attendre la sortie de chaque épisode. Pour ma part, ce n'est pas le genre de série que je pourrais avaler en une journée, chaque épisode est extrêmement lourd, des passages sont littéralement glaçants. Enfin bon, il s'agit pas de Modern Family quoi ! 
Je tiens aussi à dire que j'étais très contente que la série remporte les Golden Globes, enfin si je ne dis pas de bêtise, elle en a remporté deux et pas des moindres puisqu'il s'agit de Meilleure actrice pour Elisabeth Moss (récompense largement méritée !) et Meilleure série dramatique ! On peut donc espérer que la série a encore de beaux jours devant elle, je l'espère du moins.


PS. : Si vous avez aimé Elisabeth Moss dans le rôle de Defred, je vous conseille la série Top of the lack qui compte actuellement deux saisons. Je l'ai regardé après The Handmaid's Tale et j'ai énormément accroché, c'est, en tout cas, tout aussi glaçant !

Est-ce que vous aussi vous avez regardé la série avant de lire le livre ? 
Ou peut-être que vous avez seulement lu le livre ou regardé la série ? N'hésitez pas à me donner vos impressions dessus ! 







samedi 17 février 2018

Série du moment - #20 Animal Kingdom (saison 2)

L'année dernière, je vous parlais de la découverte de la série Animal Kingdom dans un article où j'abordais la saison 1 de la série et le film australien qui l'a inspiré, aujourd'hui, je vais vous parler de la saison 2 qui s'est terminée il y a quelques semaines aux États-Unis. 

J'étais pressée que cette série revienne, j'avais énormément aimé la saison 1 et la fin m'avait donnée envie d'en savoir un peu plus et de continuer à suivre cette famille relativement étrange !
C'est aussi le moment des vacances, c'est l'été, il fait beau et comme il y a des livres qui sont propices à être lus en cette période, il en va de même pour les séries. 

Toujours écrasés par le soleil de Californie, la petite famille se déchire en petits morceaux. Les garçons veulent leur indépendance, ils décident enfin de prendre les choses en main et d'évincer Smurf pour se débrouiller par eux-mêmes. Après avoir fait preuve de pouvoir dans la première saison, Smurf tombe sur un os et se voit balayée de l'équation. Elle déchante et passe alors de la mama à la paria si bien qu'au début de la saison, je me suis surprise à avoir de la peine pour elle - même s'il faut bien le dire, ça n'a pas duré !




Dans la première saison, J est le petit nouveau, il est témoin de l'unité de cette famille et est en quelque sorte, à l'extérieur de la chose. Dans cette saison 2, après les événements qui viennent clôturer la première, il n'est plus question de le mettre à l'écart et il s'impose enfin comme un membre à part entière à qui on ne fait pas forcément confiance, mais qui fait le taff. 

Il est le personnage principal et j'avais un peu de mal avec lui avant, je le trouvais trop puéril, trop immature et hésitant, mais là, il prend les choses en main et c'est pas trop tôt j'ai envie de dire ! 
Après le départ de tous ses oncles, il devient le protégé de Smurf, son élève et j'ai vraiment aimé cette relation entre eux deux. Pas dans le sens où elle est saine - aucune relation ne peut être saine avec Smurf... - mais plus dans le sens où ça fonctionne entre eux, il n'y a pas d'embrouilles et où on en apprend un peu plus sur Smurf et la façon dont elle gère les choses. 

Bon, je ne vais pas détailler toute la saison, j'ai adhéré et voilà ; la première partie de la saison est géniale, la deuxième est grandiose ! Tout s'accélère, s'enchaîne dans un rythme effréné, on se demande comment les personnages ont pu en arriver là et comment ça va bien pouvoir se terminer. 
On craint ce qui peut leur arriver. Bon ok j'avoue, je n'ai eu peur que pour Pope qui est de très loin mon préféré de tous. Il est vraiment le plus attachant, il est le plus sain d'esprit (bon Deran et J mis à part on va dire) mais il est aussi le plus manipulable. 
On a vu l'année dernière à quel point il est le pantin de Smurf, mais dans cette saison, je ne sais pas trop. Je ne m'attendais juste pas du tout à ce que ça se passe comme ça entre Baz et Pope, j'étais déjà en déprime, je le voyais déjà balancé dans l'océan pacifique et on en parlait plus, mais non, non non et non, il est toujours là et comment dire à quel point j'en suis heureuse ! 


Animal Kingdom, saison 2.


C'est bête à dire, mais j'ai eu le même problème qu'avec la dernière saison de Kingdom dont je vous parlais il y a quelques semaines, c'est-à-dire qu'on nous fait suivre une même intrigue durant quelques épisodes, ici bah c'est le vol de l'église ou même la relation de Pope avec celle qu'il rencontre là-bas - gros trou de mémoire, impossible de retrouver son nom, mais bref - et puis d'un coup, affaire classée on en parle plus. Bon après c'est vrai qu'il faut dire qu'on a de quoi s'occuper avec Smurf qui est mise sur le banc des accusés, mais quand même ! Enfin personnellement j'ai pas oublié que la police s'est ramenée chez Pope et tout, que c'est un peu tendu pour lui ! Peut-être qu'on nous en reparlera dans la prochaine saison, mais ça veut dire qu'il faut qu'on attende un an pour ça et je dis non ! 

Je parlais de l'image de la femme dans la première saison, si mes souvenirs sont bons je disais que Smurf était bien la seule à faire bonne figure dans le sens où elle est une femme avec du pouvoir mais là, c'est la débandade, l'échec complet. Du début de la saison jusqu'à la fin, elle n'est que l'ombre d'elle-même, abandonnée de tous, attachée dans une chambre d'hôtel miteuse, menacée de mort, trahit par son fils, bref elle est au fond du trou et donc pour la femme forte, on repassera. 
Aucun besoin d'aborder Nikki, elle est tout aussi inutile que lors de la saison précédente, et nous confirme que la seule chose pour laquelle elle est bonne, c'est se droguer... 
Mais on a Lucy maintenant, la nouvelle patronne qui m'a tout l'air d'être une sacrée bonne profiteuse dont il faut se méfier. 
Bon bah voilà, la vision de la femme se trouve être une fois encore complètement rabaissée et dégradée par des personnages insignifiants (Nikky et la copine dealeuse de Craig qui est sans doute la fille la plus débile de toute la série) ou alors des personnages qui ne sont en réalité que des arnaqueuses/kidnappeuses (Lucy). 

Mais ça reste à nuancer parce qu'au final même si Smurf mord la poussière, elle garde quand même un certain contrôle sur la situation - elle donne procuration à J et ainsi bloque les plans de Baz, elle révèle la vérité à ce dernier sur la disparition de Cat - elle a toujours les cartes en main c'est vrai, et ça montre sans aucun doute à quel point elle peut être à craindre. 
Néanmoins, je ne suis pas sûre que ça donne une bonne image que d'être Smurf... 


Maintenant que c'est terminé, il faut attendre. Bon le point positif est que la série est renouvelée donc on aura forcément une suite, mais il y a tellement de choses sur le feu, la saison se termine tellement sur les chapeaux de roue que ça va être difficile. Personne n'est à l'abri (en tout cas, certains le sont bien moins que d'autres) et trop de questions restent sans réponse. Que va-t-il arriver à Baz ? à Smurf ou même J ? et surtout à Pope ? 







La promise au visage de fleurs de Roshani Chokshi

Il était une fois un homme qui croyait aux contes de fées. Il était une fois un homme qui savait que les contes révèlent ce qui demeure cach...