dimanche 10 juin 2018

Le Coin des libraires - #98 La terrifiante histoire de Prosper Redding d'Alexandra Bracken

Comme toujours dans ce cas-là, je remercie Babelio ainsi que La martinière jeunesse pour ce livre ! 
Si l'auteure vous dit quelque chose, c'est normal, elle n'est autre que l'écrivain des romans Passenger ou encore Les insoumis. Pour ma part, je n'avais jamais lu aucun de ses livres avant, j'ai énormément vu tourner Passenger, mais l'histoire ne me dit pas trop.  


Vivre avec un démon – un véritable démon ! – à l'intérieur de soi n'est pas chose facile… Surtout si votre famille, après l'avoir découvert, veut vous faire disparaître…
Prosper Redding, pourtant, va devoir s'habituer. Alastor, le démon qui, progressivement, prend possession de lui, ne semble pas décidé à le laisser tranquille. Il a des comptes à régler avec la famille Redding et Prosper fait partie de son plan.
Prosper pourra-t-il compter sur l'aide de son oncle Barnabas et de sa cousine Nell ? Ou sera-t-il obligé, comme l'ont fait ses ancêtres, de pactiser avec Alastor ?
Car les Redding pourraient s'avérer plus dangereux et démoniaques que le démon lui-même… Et Alastor serait alors seul capable de le protéger !


J'ai choisi ce livre à cause de la première phrase, plus précisément après la mention du démon. Forcément il suffit qu'on me parle de l'histoire d'un garçon qui abrite un démon en lui et qui, en plus, ne le sait pas, pour que je veuille le lire ! 

Évidemment le début est assez classique disons, puisqu'on retrouve le schéma type du garçon qui appartient à une famille influente et se sent rejeté, différent, presque défaillant. 
En soi ce schéma ne me gêne pas, enfin ça fait partie du genre, mais j'aurais aimé une petite différence dans le traitement. Ici le personnage est, de base, mis de côté alors qu'on ne sait même pas que c'est en lui que s'est réfugié le démon. C'est dommage. 

Pour le reste, une fois entrée dans l'histoire, une fois la révélation de l'être démoniaque passée, et bien ça se lit plutôt bien. Je l'ai lu après L'anniversaire de Robyn Harding et comme pour ce dernier, je l'ai lu très rapidement. Bon c'est vrai qu'on lit en général plus rapidement un livre jeunesse, mais le truc, c'est que j'étais prise par l'histoire. J'avais envie d'en savoir plus, de pouvoir cerner Alastor. Et puis j'avais de gros doutes concernant Nell et son père - doutes qui se révèlent fondés par ailleurs.


La terrifiante histoire de Prosper Redding d'Alexandra Bracken, éditions La martinière jeunesse.

J'ai aimé le personnage de Prosper, malgré le fait que, comme je l'ai dit, je l'ai trouvé un peu trop basique. Il mériterait d'être un peu plus étoffé, un peu moins assimilable à tout un tas d'autres protagonistes qu'on peut retrouver en jeunesse et plus particulièrement dans la fantasy. 
Sinon celui qui m'a plus, c'est celui de Nell, cette jeune sorcière dont on comprend dès le début que quelque chose cloche. Pour le coup son personnage est stéréotypé, mais j'avais le sentiment que l'auteure essayait de lui donner une certaine épaisseur. C'est en tout cas prometteur. 

L'histoire m'a plu, j'ai été entraînée par le dilemme qui déchire Prosper, je me suis un peu attachée à Alastor, ce démon qui ne paraît pas aussi méchant qu'il le laisse penser. 

En bref, j'ai passé un très bon moment et je me languis d'avoir la suite. 
Voilà le problème : le deuxième volet ne sort qu'en janvier 2019 aux États-Unis donc il va falloir attendre un paquet de temps. Ce que je déteste quoi. 


Enfin, un grand bravo aux éditions de La martinère jeunesse pour leur travail éditorial. Je trouve la couverture vraiment hyper jolie (c'est pour cette raison si j'ai demandé ce livre), le toucher est très agréable. Et puis j'aime assez la police des titres de chapitre. J'aurais peut-être juste aimé des illustrations en tête de ceux-ci, mais c'est déjà très bien. 



Vous avez déjà entendu parler de ce roman ? Il vous fait envie ?






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Le ciel en sa fureur d'Adeline Fleury

Quand le varou m'emportera je m'endormirai dans le ciel de tes yeux. Sous les auspices de Jean de La Fontaine, Adeline Fleury nous ...