vendredi 29 août 2014

L'Avenue du Cinéma - #4 Nymphomaniac Vol. 1 & 2 de Lars von Trier

Je sais que ça va paraître bizarre pour certains, j'ai décidé comme vous avez pu le voir dans le titre de parler du film enfin des films Nymphomaniac de Lars von Trier. J'hésité à le voir depuis sa sortie en janvier dernier mais c'est vrai que deux films de deux heures chacun ça fait beaucoup et Charlotte Gainsbourg ne m'éblouit pas vraiment par son jeu.  Finalement, un soir ne sachant pas quoi regarder je me suis laissée tenter. Eh bien franchement, je n'ai pas vu ces quatre heures passées. 

Joe, ou la définition de nymphomane. 

Dès le début je suis entrée dans ce film qui débute sur différents plans d'une ruelle sombre, on découvre ensuite une femme, celle dont on écoutera le récit de sa vie. Cette femme de cinquante ans, c'est Joe (interprétée par Stacy Martin puis Charlotte Gainsbourg). Initialement ça aurait dû être à Nicole Kidman de jouer ce rôle mais elle n'a pas pu à cause du tournage du film Grace de Monaco. Heureusement que Nicole Kidman n'a finalement pas pu le faire, je n'aime pas particulièrement cette actrice et plus, je ne la vois absolument pas dans ce genre de rôle. On suit d'abord Joe quand elle est enfant, on la voit grandir et on commence à la suivre assez assidûment dès l'adolescente avec l'actrice Stacy Martin. Je suis tombée amoureuse de cette actrice, elle est juste excellente, son jeu est de qualité et surtout elle est tellement belle ! Et Charlotte Gainsbourg alors ? J'avoue que de base je n'aime pas spécialement cette actrice non plus. J'ai été agréablement surprise par sa prestation, elle est parfaite pour ce rôle, je n'aurais pas vu quelqu'un d'autre au final. 





L'importance de la culture dans le film.

 Nymphomaniac reste pour moi un film intellectuelle, il y a des débats entre Joe et Seligman. Il y a beaucoup de thèmes abordés comme par exemple la prostituée de Babylone, le paradoxe de Zénon ou encore la perversité polymorphe. Justement je voudrais souligner le fait qu'il y a beaucoup trop de références notamment à la pêche à la mouche, franchement ça décrédibilise, ça fait trop, même beaucoup trop. A certains moments je me disais que von Trier nous prenais vraiment pour des abrutis avec ses images à la pelle qui au final signifient la même chose. 



La place du sexe dans Nymphomaniac. 


Evidemment, tout tourne autour du sexe, le sexe qui est mis en avant est froid, glauque, sans artifice, les scènes de sexe deviennent de plus en plus crues au fil du film, presque poussées à l'excès. J'ai entendu beaucoup de personnes se plaindre au sujet du trop grand nombre de scènes "obscènes". Je tiens vraiment à dire qu'il ne sert à rien de parler de ce film pour en dire ça, c'est pas très intelligent de critiquer un film qui parle du sexe en sachant très bien que c'est le sujet de tous les longs métrages. Bien que les scènes soient très nombreuses, pas une fois je me suis dis qu'elles étaient dégoûtantes ou autres, au contraire même, d'après moi elles sont parfaites pour ce film, ce sont des scènes simples, von Trier n'en fait pas de trop, du moins pas là. Mais il ne faut pas oublier, le sexe reste un sujet tabou, et si le réalisateur avait exploité ce sujet de façon trop malsaine ? C'est du moins ce que pense l'Italie qui est le seul pays en Europe a avoir refusé de diffuser Nymphomaniac dans ses salles (également en Roumanie mais seulement pour le Vol. II)



"Si on a des ailes, pourquoi ne pas voler ?"
Nymphomaniac Vol. I

Je noterai ce film 4.5/5 c'est pour moi une grande découverte et malgré la durée des huit chapitres qui sonnent la vie d'une femme ordinaire, attachante et presque pitoyable, je pense vraiment que je le regarderai de nouveau. Ce que j'aime c'est la lucidité sur la condition humaine, on nous dépeint la vérité, le sexe peut devenir une drogue. La vision du sexe se modifie également du premier au second volet. Dans le premier opus, le sexe est encore quelque chose de bon, dans le deux c'est totalement différent, il est finalement devenue une maladie qui a gâché sa vie. Je m'attendais à la fin, enfin je devrais plutôt dire que la fin n'aurait selon moi pas pu être différente. 

Et vous, vous avez vu le film Nymphomaniac ? Vous en pensez quoi ? 

J'espère que cet article vous a plu, merci pour vos visites. 










mardi 26 août 2014

L'Avenue du Cinéma - #3 American Nightmare 2 : Anarchy de James DeMonaco

J'ai récemment vu la suite d'American Nightmare de James DeMonaco qui est sortie en juillet dernier. Je dois d'abord vous dire que j'ai été très déçue du premier. On nous l'a vendu comme un film d'épouvante horreur mais c'est absolument pas le cas ! Bref, passons. Je disais donc qu'après avoir été voir le premier volet au cinéma l'été dernier, je suis quand même rester sur ma faim. Pourtant, je trouve le concept très bien trouvé, seulement faire un huis clos d'un événement tel que celui-ci j'ai trouvé ça dommage. Du coup, dès que j'ai appris qu'il allait y avoir un deux avec le même concept mais cette fois dans la ville, je me suis dit que ça pouvait le faire. 

American Nightmare ça raconte quoi ? D'une durée à peu près équivalente aux films d'horreur (1h43 pour American Nightmare Anarchy contre 1h26 pour le premier), je ne le vois pas du tout comme un film d'horreur, aucune scène ne font peur à proprement parler, d'après moi c'est un film de suspense. Tout se passe aux Etats-Unis, la violence fait rage dans le pays, le seul moyen de calmer toute cette colère ? C'est simple, un jour par an, l'état accepte toute activité criminelle, inclus le meurtre évidemment. 


J'ai préféré le deuxième opus parce qu'il y a plus d'action, plus de suspens, cette fois, nous sommes dans la ville, on ne peut se cacher nulle part. J'ai trouvé le premier opus trop mou, justement à cause du fait qu'il ne se passait rien du tout. C'est vrai, cette journée ne se déroule qu'une fois par an et on nous enferme dans une maison, je n'ai pas trouvé ça très fin. J'ai quand même voulu voir le deux d'une façon moins critique. J'ai eu du mal à rentrer dedans, au bout de trente minutes ça allait mieux, ça commençait vraiment on va dire. 

J'ai aimé plusieurs traits, comme par exemple, le fait que ce soit un concept original, le casting est, il faut bien l'avouer, mieux que le premier mais j'ai surtout trouvé ça très bien de nous montrer ce que pourrait donner l'anarchie justement. Tout le monde ne se soucie que de son but, les hommes n'hésitent pas à payer pour tuer des personnes âgées et certaines personnes attendent ce jour avec impatience (je pense à Sergeant).

Bien évidemment tout n'est pas parfait dans ce film. C'est un bon film mais on aura le droit à un troisième volet l'été prochain (tant que les studios Hollywoodiens peuvent se faire plus d'argent...). Ce ne devrait pas être une trilogie, à mon avis il ne faut pas voir le premier, celui-ci suffit. Bien que les acteurs soient crédibles, ils ne m'ont cependant pas transporté. Encore une fois, à la fin du film on se dit que le concept pourtant génial n'est pas abouti, la purge est l'élément central, pourtant on ne dit pas grand chose dessus. Durant tout le film, on ressent juste de l'empathie pour ces personnages sans cesse en danger. Il n'y a aucun fond, d'accord ça se passe un jour par an et on sait pourquoi mais après ? Peut-être que pour le trois ils parleront vraiment du concept, enfin, espérons.


Et vous, vous en avez pensés quoi d'American Nnightmare Anarchy ? 

J'espère que cet article vous plaît, n'hésitez pas à me donner vos avis ! 
Merci beaucoup pour toutes vos visites.  












dimanche 24 août 2014

Le Coin des Libraires - #3 Angie, 13 ans, disparue de Liz Coley

Je pense en étonner plus d'un aujourd'hui avec cet article. En effet, je vais parler du roman Angie, 13 ans, disparue... de Liz Coley. Je l'ai acheté dans une librairie spécialisée dans la vente d'occasion. J'ai dû le payer 8 euros au lieu de 19,50 euros, quelque chose comme ça. En fait au début, ce qui m'a interpellé, c'est la couverture. Elle  change, je n'aime pas les choses trop classiques, j'essaie toujours d'acheter un livre dans la plus belle édition possible. En regardant au dos j'ai vu que la quatrième de couverture n'en disait pas beaucoup du coup je ne savais pas quoi faire.

"Quand elle était partie camper, elle était une enfant normale, une fillette de sitcom ou d'émission tous publics. Aujourd'hui, elle était devenue à son corps défendant la vedette d'un épisode d'une série policière bien trash. On était en train de réécrire le script de sa vie. Sans sa permission."

Liz Coley, Angie, 13 ans, disparue...

J'ai mis du temps à me décider entre la beauté de la couverture et le titre du roman un peu enfantin à mon goût.
Finalement je l'ai pris, je n'allais pas non plus me ruiner avec cet achat. Je l'ai commencé un peu après Voyage au bout de la nuit, j'ai décidé d'intervertir les deux, je lisais l'un pendant une heure et l'autre l'heure d'après. J'ai eu un petit problème avec cette technique, j'ai fini Angie, 13 ans, Disparue... bien avant Voyage au bout de la nuit.
Comment ça se fait ? Bien qu'ils soient tous les deux d'une taille équivalente (entre 500 et 600 pages), je suis facilement entrée dans Angie, 13 ans, Disparue.

"Ce sont de véritables personnes qui partagent ton espace mental et occupent différents neurones. Elles ont une réalité physique. Ce n’est pas le fruit de ton imagination. Vous partagez certaines choses, comme un corps, des parents, et cetera. Mais vos traits de caractère et vos désirs peuvent être diamétralement opposés."

Et dire que j'avais peur que ce soit un livre pour adolescent(e)s je dois dire que j'ai rapidement été séché. Ce livre est tout sauf un livre pour enfants. Le roman commence sur une jeune fille qui marche, on ne sait rien encore. Ni qui elle est, ni ce qu'elle fait. Rapidement on en apprend plus. Je dois dire que j'ai accroché à ce roman de par son côté psychologique, si vous n'aimez pas la psychologie je ne le vous conseille surtout pas !





Je ne vais pas vous le cacher, l'histoire est morbide, j'ai passé mon temps à ressentir de la compassion pour une héroïne qui essaie plus que tout de s'en sortir. On suit cette jeune fille qui pense encore avoir 13 ans mais qui en a réellement 15, elle ne souhaite qu'une chose : reprendre sa vie d'avant, mais c'est sans compter sur ses personnalités. Je ne veux pas vous raconter toute l'histoire mais ça me semble assez compliqué de vous faire comprendre pourquoi j'aime tant ce livre sans rien dire.
Comme dit plus haut, j'ai beaucoup aimé l'aspect psychologique, j'en ai appris énormément. Le seul petit bémol que je mettrai est la fin, je ne sais pas si c'est si évident que ça mais quand j'ai appris le dernier "secret" du roman, je me suis dit "oui on s'en doute, ça ne m'étonne pas". Mais, après tout, comme c'est la seule chose qui m'ait déplu je lui mets la bonne note de 4/5.

photographie d'Alexandre.

J'ai eu beaucoup de chance de trouver ce roman, il n'est pas très connu du tout. D'ailleurs s'il intéresse quelqu'un, il n'existe pas à la fnac.
 Pour le trouver, c'est ici : - Libraire Chapitre

J'espère que ce sera pour vous une bonne découverte. 




jeudi 21 août 2014

L'allée des artistes - #2 Mes séries du moment

Bonjour les amis ! 

J'ai décidé de faire un article un peu spécial. Aujourd'hui je vais vous parler de séries. Je suis une vraie fan de séries. J'en regarde beaucoup et de plusieurs genres différents. Cet été n'a pas dérogé à la règle puisque j'en ai découvert pas mal que j'aimerais partager avec vous. 



  • THE série de l'été : Orange is the New Black. 


Alors cette série, elle est juste parfaite !  Je ne connaissais pas la chaîne  Netflix avant. 

La plateforme Netflix c'est quoi ? En fait, c'est une plateforme américaine qui permet de regarder films ou séries en flux continu. Par exemple OITNB (Orange is the New Black) est sortie le 6 juin 2014, toute la saison est sortie d'un coup. Ce n'est pas le même principe que sur les chaînes américaines avec le système d'un épisode par semaine. Je mettrai un bon point positif à cette plateforme simplement pour le fait qu'on n'a pas besoin d'attendre des semaines et des semaines pour voir toute une saison. Par contre, du coup, ce qui me chagrine un peu, c'est le fait qu'on attend encore plus longtemps avant de voir la suite (la saison 3 devrait sortir en juin 2015 soit un an après la saison 2). 


OITNB ça raconte quoi ? Inspirée du roman de Piper Kerman (lui-même inspiré de sa propre vie), on suit une jeune femme sans problème, Piper, qui est envoyé dans une prison pour femmes, pour un crime qu'elle a commis 10 ans auparavant. Au fil des épisodes on suit une bande de détenues toutes plus attachantes les unes des autres. Les acteurs sont très bons, je pense en particulier aux rôles secondaires comme celui de Miss Claudette (incarnée par Michelle Hurst) ou encore Taystee (Danielle Brooks) et Poussey (Samira Wiley) qui font partie de mes personnages préférées. Bien que j'aie été un peu déçue de la saison 2 que je juges moins bonne que la première, j'avoue que je suis quand même très pressée de voir la suite ! 

Si vous voulez acheter le roman de Piper Kerman c'est ICI. Je ne l'ai personnellement pas lu, j'attends la sortie de la version française qui devrait être pour octobre/novembre 2014
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Pourquoi Orange is the New Black est-elle une bonne série ? On commence par suivre une personne en particulier, Piper Chapman mais dès son entrée dans la prison elle rencontre des détenues qui ont chacune une vie bien différente. J'adore particulièrement les flashbacks sur le passé de ces femmes. On en apprend un peu plus sur le milieu carcéral féminin et surtout, c'est une série qui vous fera mourir de rire ! 

Cette série est vraiment mon coup de coeur de l'été et s'il y en a bien une que je dois vous recommander c'est celle-ci.



  • Bates Motel. 
Étant une fan inconditionnelle d'Hitchcock, quand j'ai appris qu'il y avait une série sur le prequel de mon film préféré de toute la terre Psychose j'ai directement été voir !  J'ai commencé la série dès sa sortie, j'ai regardé les deux premiers épisodes et plus rien. Pourquoi ça ? Je ne sais pas trop, le premier épisode était juste génial, et le deuxième m'a coupé dans mon élan. Résultat j'ai arrêté de la regarder. Et puis un soir, comme d'habitude avec Alex on se demandait quoi regarder et j'y ai pensé. J'avais envie de revoir la série, j'allais peut-être accrocher, de toute façon on ne perdait rien à la commencer. Je me souvenais plutôt bien des deux premiers épisodes de la saison 1. Finalement, je me suis rendu compte que je suis vraiment rentrée dedans, dès qu'on a fini la saison 1 nous avons attaqué la 2. J'ai lu quelques critiques avant qui disait que la saison 2 était décevante, qu'on ne voit toujours pas le psychopathe en Norman. J'ai envie de vous demander si vous rigolez là quand même. Non mais on ne voit pas le psychopathe ? Dès le premier épisode de la série on le voit, et si vous vous attendez à revoir la scène où Marion entre dans le motel, regardez Psychose pas Bates Motel. 

Le problème avec cette série ? La confusion. Bates Motel s'est d'abord faite connaître grâce au rappel du célèbre film d'A. Hitchcock sorti en 1960. Il ne faut pas confondre la série et le film, la série n'est pas une sorte de spin off ou quoi, elle est totalement indépendante du film. Le réalisateur Anthony Cipriano l'a d'ailleurs dit, bien-sûr il s'est inspiré du long métrage pour sa série, mais le but de la série n'est pas d'expliquer le film, ce sont des choses bien distinctes. 


Je dois dire qu'une fois encore le casting est bon, surtout comme d'habitude Vera Farmiga éblouit avec son jeu absolument époustouflant, personnellement c'est exactement comme cela que j'imaginais la mère du célèbre Norman Bates. Et parlons de Freddie Higmore (j'ai l'impression de le voir partout en ce moment), beaucoup de critiques à son sujet sont négatives, eh bien moi, j'ai envie de l'applaudir car jouer un rôle aussi complexe n'est pas quelque chose de facile et d'après moi, il s'en sort très bien. 

La série est diffusée sur la chaîne américaine A&E. J'ai fini la saison 2 cette semaine et je n'attends qu'une chose, voir la 3 et espérer que celle-ci sera à la hauteur de mes espérances. 

  • The Strain. 
Série que j'ai commencé hier, réalisé par Guillermo del Toro (oui, rien que ça). Pour l'instant je n'ai pu voir que les 6 premiers épisodes de la saison 1, je peux déjà vous dire qu'on entre dans l'histoire dès le pilote qui est d'ailleurs très bien. Les personnages ne sont pas trop nian nian (oui vous savez les histoires d'amours à deux francs qu'on trouve quasiment tout le temps). Ici, il n'y a pas de place pour le sentimentalisme, c'est une série d'horreur. Cette série est inspiré d'une trilogie de roman du même nom.



 Le petit problème que je lui trouve pour l'instant, c'est le fait que les strigoi (bonne reprise du nom vampire en Roumain) se nourrissent de leurs victimes comme les Aliens dans le film Aliens justement. The Strain est diffusé sur la chaîne américaine FX - la chaîne qui diffuse la série American Horror Story
Je ne peux pas encore vous en dire beaucoup sur cette série que je viens tout juste de découvrir mais je pense que c'est une série en devenir. Affaire à suivre donc ! 

Comme vous avez pu le voir, je regarde des séries avec des genres différents. Bien évidemment, ça ne sont pas les trois seules que je suis. D'ailleurs n'hésitez pas à me dire quelles séries vous suivez ! J'espère que cet article vous a plu. 





mardi 19 août 2014

Le Coin des Libraires - #2 Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline

Cet été, je me suis enfin décidée à lire le classique Voyage au bout de la nuit (1932) de Louis-Ferdinand Céline. Je l'ai dans ma bibliothèque depuis la première (j'ai étudié quelques passages pour le bac) mais je n'ai jamais pris le temps de le lire avant. En même temps j'ai tellement de livre à lire, et je vais avouer que Voyage au bout de la nuit n'était pas celui qui me bottait le plus mais je voulais le lire. J'ai donc attendu les vacances pour pouvoir complètement me plonger dedans. Depuis le début j'étais partagé entre le fait qu'il semblait intéressant (mais je ne pouvais pas non plus me fier au peu que j'avais étudié) et le fait qu'il avait l'air ennuyant à mourir et 623 pages quand tu n'accroches pas c'est très long ! 
"Je refuse la guerre et tout ce qu'il y a dedans. Je ne la déplore pas moi... Je ne me résigne pas moi...Je la refuse tout net avec tous les hommes qu'elle contient, je ne veux rien avoir affaire avec eux, avec elle. Seraient-ils 995 même et moi tout seul, c'est eux qui ont tort et c'est moi qui ai raison car je suis le seul à savoir ce que je veux : je ne veux plus mourir." 

J'avoue que j'ai eu énormément de mal au début, j'ai lu 10 pages et dans ma tête c'était "oh mon Dieu ce sera chiant comme ça tout du long" ? Mais je ne peux pas laisser tomber un livre, si je le commence je dois le finir. J'ai donc décidé de le lire le plus vite possible pour lire autre chose après. Et puis Andréa m'a dit qu'elle le lisait aussi, elle m'a dit qu'elle aimait vraiment beaucoup et que ça devenait bien surtout au milieu du roman. Dès le lendemain j'ai continué à le lire et au fil des pages je me suis rendu compte que je commençais à rentrer dans l'histoire. Finalement il n'est pas si mal, l'auteur nous décrit une société méchante voire lâche où malgré les difficultés notre Bardamu essaie de s'en sortir et de vivre. Toute l'histoire repose sur cela : vivre. Dès les premières pages on suit un Bardamu en danger, il est à la guerre, lui qui se pensait vrai patriote ne pense plus qu'à une seule chose : partir. Et c'est à la suite de tout cela qu'il va se retrouver en Afrique au milieu des colonies puis aux Etats-Unis où il est finalement déçu (on l'avait prévenu), il décide de rentrer en France pour côtoyer la misère humaine, ce qu'il a en quelque sorte toujours fait.

"La vérité, c'est une agonie qui n'en finit pas. La vérité de ce monde c'est la mort. Il faut choisir, mourir ou mentir. Je n'ai jamais pu me tuer moi."







Je vois Ferdinand Bardamu comme quelqu'un qui dénonce la guerre même s'il ne fait rien non plus pour la changer. C'est cela aussi qui m'a dérangé dans ce roman, le personnage paraît toujours extérieur je trouve, il semble trop naïf pour changer quoi que ce soit, il préfère se retirer et vivre sa petite vie. C'est sans compter sans Robinson ! Les passages où Robinson est présent sont pour moi les meilleurs. Céline a eu une idée de génie : incorporer un personnage alter ego au personnage principal, c'est-à-dire que Bardamu peut aller où il veut, on peut être sûr que Robinson ne sera pas loin.

Le problème avec ce roman c'est que quand j'y pense tout de suite mon cerveau le lie avec Zazie dans le métro (1959) de Raymond Quenaud pour une seule et bonne raison : ce sont deux auteurs qui ont modifié une langue à leur guise et ce sont pour moi les deux exemples les plus flagrants. Avec un peu de recul je me rends compte que ce qui m'a le plus gêné dans Voyage au bout de la nuit - comme dans Zazie c'est la syntaxe, je n'aime pas lire un livre qui est bourré de fautes bien que je sache très bien que l'auteur l'a voulu comme ça. Je ne sais pas pourquoi mais les romans avec ce genre de syntaxe, je n'accroche pas. Malgré tout ce serait mentir que de dire que je n'ai pas aimé parce que ça n'est pas le cas (bon c'est pas non plus mon livre préféré...), j'ai quand même trouvé des passages vraiment très bon. En définitive je pense que je noterai ce roman 6,5/10, il est d'après moi un livre qu'il faut avoir lu mais il est malgré tout un livre unique en son genre.

"Autant pas se faire d'illusions, les gens n'ont rien à se dire, ils ne se parlent que de leurs peines à eux chacun, c'est entendu. Chacun pour soi, la terre pour tous."


J'espère que mon article vous plaît, n'hésitez pas si vous avez des questions ou si vous voulez me donner votre avis, ça m'aiderait beaucoup ! Et encore merci aux personnes qui sont déjà venues, en espérant que mon blog vous plaît.





mardi 12 août 2014

L'Avenue du Cinéma - #2 Lucy de Luc Besson

Aujourd'hui je vais vous parler du film Lucy que j'ai vu hier ! J'étais assez pressée de le voir, tout d'abord parce que j'adore Luc Besson. Je trouve que c'est un très bon réalisateur (le film Léon est un chef-d'oeuvre). 

Après avoir vu la bande annonce je me suis dit pourquoi pas ? Oui après tout pourquoi pas ? L'histoire semble pas mal, Scarlett Johansson reste une actrice passable à mes yeux et Morgan Freeman un acteur exemplaire. 


Tout d'abord, de quoi parle-t-il ? 


On suit une jeune femme Lucy, qui contre son gré se retrouve forcé de participer à des événements dont elle se serait bien passé ! Je ne vais ABSOLUMENT pas vous raconter l'histoire puisqu'il vient tout juste de sortir. 

Pourquoi appeler ce film Lucy ? 


C'est un long métrage sur les capacités mentales des hommes en général. Lucy est le nom qui a été donné à un fossile retrouvé en Ethiopie en 1974. A cette époque les chercheurs pensaient qu'elle représentait l'origine de l'espèce humaine, une sorte d'ancêtre. Mais après des études plus poussées, il s'est en fait révélé qu'elle se rapproche plus d'une cousine éloignée de l'Homme. 


Très bien, Besson a décidé d'appeler son film sans doute pour rappeler le fossile. Lucy, c'est l'origine du monde, de notre espèce. C'est également de cette façon que Luc Besson a décidé de nous le faire comprendre dans son film. Scarlett Johansson c'est Lucy, et Lucy, c'est le monde. 

Ce que je pense de ce film ? 

Bien qu'il me parlait beaucoup je n'étais pas non plus trop pressée de le voir, je le voyais plus comme un bon film qu'un long métrage qui allait révolutionner ma vie. Je n'ai donc pas été à proprement parler extrêmement déçue. Avant de vous expliquer les quelques points qui m'ont dérangé, je vais vous parler des arguments que je juge positifs. 
Tout d'abord, il y l'histoire en elle-même. J'ai trouvé que faire un film sur les possibilités cérébrales des hommes est une très bonne idée. Je ne peux pas dire que j'en ai appris beaucoup puisque comme le dis Morgan Freeman dans le film, tout n'est qu'hypothèse. C'est vrai que ces hypothèses sont plutôt ambitieuses (je pense à la possibilité de contrôler le temps) même s'il faut l'avouer, certaines paraissent probables (oui je pense que si on pouvait utiliser notre cerveau à une plus grande capacité nous aurions le pouvoir de télékinésie - peut-être est-ce de la folie). Ce que j'ai également aimé, c'est le fait de voir le film défilé par rapport au pourcentage qui ne cesse de monter au fur et à mesure de l'histoire. Je dois bien avouer que Scarlett Johansson joue très bien le rôle de la jeune femme insipide. Dès que les événements ont commencés à s'enchaîner, son caractère change du tout au tout pour finalement devenir un personnage transparent. On suit une femme qui ne semble plus vraiment en être une. 

Les points négatifs : pour moi, à certains moments, Luc Besson nous prend vraiment pour des abrutis. Pardon du terme mais quand le professeur Norman (Morgan  Freeman) parle d'immortalité et de reproduction et qu'à la suite de ça on a cinq images différentes, d'animaux différents en train de se reproduire j'ai envie de lui dire qu'au bout de la deuxième image, tout le monde avait, je pense compris l'idée. Un gros point négatif bien que je ne sois pas certaine que le réalisateur pouvait faire autrement : il ne dure que 1h29. Quoi seulement ?? Eh bien oui, vous aussi vous avez commencés à vous habituer à des films d'une durée minimale de deux heures ? Bien là non. Je n'arrive pas encore à savoir si c'est parce que maintenant tous les films sont beaucoup plus longs (excepté les films d'horreurs) ou si j'ai trouvé que s'attaquer à un sujet tel que celui-ci en seulement 1:30 c'est du suicide ! En tout cas il est pour moi tout sauf abouti et c'est le gros problème du film avec bien évidemment la fin. Oui franchement c'est quoi cette fin ? J'avais prédit ce qui allait se passer et finir avec la clé USB qui contient toutes les informations, ça me paraît trop facile. On patine à trouver ce que nous pourrions faire avec des capacités cérébrales plus importante. J'ai envie de dire, à quoi bon puisque de toute façon, nous n'en avons absolument pas besoin pour voir ce film. 

Comme vous l'aurez donc compris j'ai apprécié ce film même si j'ai cette impression de ne pas avoir été au bout, pour moi il manque quelque chose et c'est bien dommage. Pour le film qui a été annoncé comme ayant eu le budget le plus élevé de EuropaCorp, je donne tout juste la moyenne avec un 2.5/5. 

Et vous, vous en avez pensé quoi de Lucy ? 

Pour plus d'informations n'hésitez pas à aller jeter un coup d'oeil sur la fiche technique du film


J'espère que cet article vous plaît, donnez moi vos avis surtout ! Merci aux nombreuses personnes qui sont passées ! 









lundi 4 août 2014

L'avenue du Cinéma - #1 Yves Saint Laurent de Jalil Lespert

Bonjour, Bonjour !

Dans cet article je vais parler mode & cinéma. Bien évidemment tout le monde connaît le célèbre créateur de mode Yves Saint Laurent (oui oui j'en suis certaine). Récemment j'ai vu le biopic réalisé sur lui (Enfin ! depuis le temps que je voulais le voir !) J'ai voulu partir sans a priori, je l'ai vraiment regardée de façon détachée et pour dire la vérité, je n'ai pas vu le temps passer. J'avoue qu'il y a toujours un moment dans un film où je commence à regarder l'heure et alors là c'est foutu (pardon pour ma vulgarité ! Haha) mais cette fois je me suis complètement plongée dans l'histoire.


                                                                                Affiche du film Yves Saint Laurent

Commençons par le début vous voulez bien ? Parlons d'abord d'Yves Saint Laurent avant de parler du film pour celles et ceux qui ne l'ont pas vu ou tout simplement qui ne connaisse pas la vie de ce grand créateur.



Yves Henri Donat Mathieu Saint-Laurent (1956-2008) de son vrai nom, a commencé sa carrière dans la mode en travaillant pour le styliste Christian Dior (autant dire qu'il avait déjà un avenir prometteur quoi). A la mort de Mr Dior, Yves Saint Laurent est alors promu styliste de la célèbre marque à seulement 21 ans. Quelques années après il décide de quitter Dior pour monter sa propre entreprise avec son compagnon Pierre Bergé.
Sa marque est désormais mondialement connue, c'est un artiste qui a su innover, il est par exemple le premier à avoir engagé des mannequins asiatiques et africaines.



Il est le premier styliste de haute couture à avoir ouvert une boutique de prêt-à-porter : Yves Saint Laurent rive gauche (1966). Ce qui a ouvert la voie à beaucoup d'autres au fil des années même si son apogée date des années 1980 avec Jean-Paul Gaultier ou encore Thierry Mugler.
Bon je pense en avoir assez dit concernant l'homme qu'Yves Saint Laurent était (je ne suis pas wiki donc bon haha). Vous retrouverez sa biographie ici . Je vais rapidement parler de la Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent. Une fondation ? Mais en quoi elle consiste ?
Et bien c'est simple elle a été fondé en 2002, elle permet de conserver des vêtements et des accessoires qui témoignent du génie de ce créateur mais elle permet également des expositions de mode ou encore d'art en général. Bon c'est pas tout ça mais je suis quand même là pour parler du film Yves Saint Laurent de Jalil Lespert.
Etant fan de biopic, je ne pensais pas non plus apprécier à ce point et pourtant les acteurs surtout ont su rendre la vie d'Yves Saint Laurent vraiment intéressante. J'ai lu des critiques pour connaître l'avis d'autres spectateurs et beaucoup sont négatives. Je pense que pour aimer ce film il faut le regarder de façon objective et ne pas partir avec l'idée qu'il est réservé aux fans de mode. Personnellement quand j'entends Yves Saint Laurent je pense tout de suite à Coco Chanel ou encore Christian Dior. Il est un styliste qui a révolutionné son temps car il a justement su vivre avec.



Je voulais voir ce film depuis qu'il est sorti en janvier dernier, seulement je n'ai jamais eu vraiment le temps (faute d'un emploi du temps chargé...). La semaine dernière on ne savait pas quoi regarder avec Alex et ni une ni deux on s'est retrouvés devant ce film. Sans nous en rendre compte on est complètement rentrés dedans et c'est à la fin du film qu'on a compris qu'il nous a plu. Outre quelques détails techniques qui m'ont un peu dérangé (après tout je suis en arts du spectacle, faut bien que je connaisse quelques trucs !) je dirais que dans l'ensemble j'ai été agréablement surprise.
Le point fort de ce film ? Les acteurs !!! Ils sont époustouflants dans leur rôle, Pierre Niney (de la Comédie Française) qui joue admirablement bien un Yves Saint Laurent tiraillé entre son amour pour Pierre Bergé (Guillaume Gallienne) et ses "amis". Il rend son personnage attachant et au fil des minutes on se prend d'une grande affection pour ce grand homme. Mais c'est aussi Guillaume Gallienne qui nous dépeint l'envers du décor de la vie du créateur avec une si grande émotion qu'on en vient presque à le plaindre.
Ce que j'ai aimé dans ce film ? Le fait que le film ait été tourné dans "les lieux de vie" d'Yves Saint Laurent. L'atelier ou encore l'appartement de la 5ème avenue Marceau sont réels et le simple fait de savoir que cela n'a pas été reproduit en studio j'ai envie de dire merci !
Le point négatif de ce film ? Tout tourne autour de l'amour entre Pierre Bergé et j'avoue que j'aurais préférée qu'il soit plus centré sur Yves Saint Laurent ou alors ils auraient dû l'appeler Yves Saint Laurent & Pierre Bergé. Malgré tout je considère ce film comme un hommage touchant au grand styliste qu'était Yves Saint Laurent.

"Je n'ai qu'un regret, ne pas avoir inventé le jean."                                                             

J'espère que cet article vous a plu et n'hésitez pas à me donner votre avis ! Je tiens également à remercier les personnes qui sont déjà venues sur mon blog et j'espère qu'il vous plaît.









vendredi 1 août 2014

Le coin des Libraires - #1 L'Ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon

Aujourd'hui j'aimerais parler d'un livre, oui un livre, mais lequel me direz-vous ? Ça peut paraître étrange pour un premier article, mais après tout, pourquoi pas ? Cet article est dédié à L'Ombre du vent (La sombra del viento, titre original) de Carlos Ruiz Zafon. L'Ombre du vent a d'ailleurs reçu plusieurs prix littéraires tels que le Prix des lecteurs de La Vanguardia (Espagne, 2002) et le Prix du meilleur livre étranger (France, 2004).
"Chaque livre a une âme. L'âme de celui qui l'a écrit, et l'âme de ceux qui l'ont lu, ont vécu, et rêvé avec lui."
J'ai littéralement adoré ce livre. C'est Alex, un ami qui me l'a fait découvrir et je l'ai dévoré en un aller-retour Caen/Paris. On rentre rapidement dedans, en fait au bout de quelques pages, on ne s'en est même pas encore rendu compte mais l'histoire fait déjà partie de nous. On suit un jeune garçon de 10 ans, Daniel dans une Barcelone personnifiée à maintes reprises. Il vit seul avec son père qui est un libraire. Dès le début du livre on accède à un lieu sacré : Le Cimetière des livres oubliés. Le cimetière des livres oubliés ? C'est quoi encore ça ? Eh bien, c'est un peu comme une bibliothèque magique, oui rien que ça

Quand Daniel entre dans le Cimetière il n'a plus qu'une chose à faire, désormais c'est son tour de sauver un livre, l'âme d'un livre. J'avoue que vu comme ça, on peut penser que c'est une histoire totalement fantastique. Le plus étonnant ? Ce roman nous plonge dans un univers réaliste qui ne cesse de se lier et se délier avec le surréalisme de certains événements, une lecture qui ne manque pas d'originalité, qui nous permet de découvrir ce fameux auteur Julian Carax, l'écrivain de L'Ombre du vent. Les personnages sont attachants et profonds notamment Nuria, la maîtresse de Julian pendant quelque temps. Ce sont des personnages complexes qui essaient de trouver leur place dans une société compliquée de 1945. L'histoire est tragique comme on le découvre au fil du roman.



Carlos Ruiz Zafon, L'ombre du vent

Ce roman, c'est un voyage initiatique, véritable apprentissage qui se déroule sous nos yeux. C'est durant plus de 500 pages que le lecteur suit les péripéties de Daniel à travers une Barcelone décrite avec soin, ces descriptions sont également ce qui donne de la force au récit de ce grand écrivain qu'est Carlos Ruiz Zafon. C'est simple, on y est, au côté de Daniel, de son père ou encore de Fermin. J'avoue que j'ai été un peu déçue de le terminer aussi rapidement, je voulais le conserver encore un peu, ne pas quitter cette histoire aussi folle que tragique qu'est celle de Julian Carax.

 "Rien ne marque autant un lecteur que le premier livre qui s'ouvre vraiment un chemin jusqu'à notre coeur. Ces premières images, l'écho de ces premiers mots, que croyons avoir laissé derrière nous, nous accompagnent toute notre vie et sculptent dans notre mémoire un palais où tôt ou tard - et peu importe le nombre de livres que nous lisons, combien d'univers nous découvrons -, nous reviendrons toujours."                                                               
 Carlos Ruiz Zafon, L'Ombre du vent.   

J'ai vraiment adoré le personnage de Daniel Sempare qui de 1945, jusqu'au bout, en 1966 sera guidé par sa quête autour de l'auteur qu'est Julian Carax. À l'image du personnage principal, on comprend enquête sur l'identité et l'oeuvre de cet auteur oublié, qui est-il ? où est-il ? est-il encore vivant ? Tant de questions qui finissent malgré tout par se résoudre. 

 Bien évidemment tout n'est pas parfait. Je ne suis pas une lectrice facile et je ne donnerai pas 5/5 à ce roman non plus. Bon j'avoue, en réalité un seul passage m'a réellement déçue mais je ne vous en dirais pas plus ! La tournure des événements pour Julian n'est pas ce que j'espérais qu'elle soit bien que je m'attendais à cette fin. J'avoue, c'est en grande partie pour cette raison que je ne peux pas dire que ma lecture fût grandiose. Elle fut bonne, excellente même, pleine de rebondissements en tous genres qui ne permettaient de ne jamais s'ennuyer, de toujours se laisser voyager parmi ce flot de mots livré par un auteur qui maitrise complètement son style. 

L'Ombre du vent est une lecture légère dès le moment où Daniel plonge dans son roman, tout comme lui, nous ne pouvons plus nous en détacher. Il se lit formidablement bien. Je le conseillerai à beaucoup de monde (ce qui est même déjà fait). J'aimerais beaucoup lire d'autres oeuvres de Carlos Ruiz Zafon, notamment les deux autres romans qui forment la trilogie Le Cimetière des livres oubliés.


J'espère surtout vous partager ce coup de cœur littéraire.


"J'ai grandi entre les livres, en me faisant des amis invisibles dans les pages qui tombaient en poussière et dont je porte encore l'odeur sur mes mains."                                                   Carlos Ruiz Zafon - L'Ombre du vent
 
As-tu lu L'ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon, et qu'en as-tu pensé ? 

Informations pratiques :

Ce roman est issu d'une trilogie : Le cimetière des livres oubliées.









Le ciel en sa fureur d'Adeline Fleury

Quand le varou m'emportera je m'endormirai dans le ciel de tes yeux. Sous les auspices de Jean de La Fontaine, Adeline Fleury nous ...